| RÉÉVALUER, verbe trans. A. − Procéder à la réévaluation de. Réévaluer la philosophie bouddhique à la lumière comparative des différents systèmes philosophiques de l'Occident (Philos., Relig., 1957, p. 54-1). − COMPTAB., ÉCON. POL., FIN. Dans les dix années (1930-1939) qui ont précédé cette guerre, les investissements dans les télécommunications, réévalués en francs actuels, ont été, en moyenne, de 700 millions de F par an (Admin. P. et T., 1964, p. 23). B. − Revaloriser. Réévaluer une indemnité, des revenus. En raison de l'instabilité du « coût de la vie », une clause prévoit que les crédits inscrits peuvent être réévalués (Encyclop. éduc., 1960, p. 156). ♦ Revaloriser une monnaie. Réévaluer le franc suisse. Les Anglais tendaient à mettre à la charge des pays créanciers (...) le soin d'ajuster leur balance des paiements, en réévaluant leur monnaie (Univers écon. et soc., 1960, p. 38-7). Prononc.: [ʀeevalɥe], (il) réévalue [-ly]. Étymol. et Hist. 1. 1949 « procéder à la réévaluation de quelque chose » (Ricœur, Philos. volonté, p. 71); 2. a) 1960 « augmenter la valeur, le montant de quelque chose » (Encyclop. éduc., loc. cit.); b) 1960 « procéder à la réévaluation (d'une monnaie) » (Univers écon. et soc., p. 38-7). Dér. de évaluer*; préf. re-*; cf. l'angl. to revalue, att. dep. 1925 au sens de « augmenter la valeur, le montant de » (NED Suppl.2), dep. 1946 en parlant d'une monnaie (ibid.). |