| RÉIMPRESSION, subst. fém. A. − Impression répétée d'un motif sur un support. [Obtenir] au moyen de réimpressions réitérées, à un degré de chaleur convenable, toute la netteté et la perfection du modèle (Nosban, Manuel menuisier, t. 2, 1857, p. 246). − CIN. Synon. vieilli de surimpression.[Des renchaînés] avec quelquefois 2, 3, 4 ou 5 images en réimpression l'une sur l'autre (A. Gance, Scénario de Napoléon, juill. 1928, p. 10 ds Giraud 1956). B. − BIBLIOLOGIE. Nouvelle impression d'une œuvre, sans modification du contenu. Il arrive un temps pour certains livres où l'on dit qu'ils sont « épuisés » et où cependant la demande existe toujours. L'éditeur décide de faire un nouveau tirage. Ici, deux solutions se présentent: ou l'ouvrage est réimprimé tel quel, et il s'agit d'une réimpression, ou il est recomposé avec des modifications: c'est la réédition (R. Estivals, La Bibliologie, t. 1, 1978, p. 167). − P. méton. Livre réimprimé sans modification. (Dict. xxes.). Vente d'éditions originales et de réimpressions. Prononc. et Orth.: [ʀeε
̃pʀ
εsjɔ
̃], [-pʀe]. Att. ds Ac. dep. 1740. Étymol. et Hist. 1556 (Doc. ds A. Parent, Les Métiers du livre à Paris au XVIes., p. 307). Dér. de impression*; préf. ré-*. Fréq. abs. littér.: 106. |