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RÉEMBAUCHER, verbe trans.
Embaucher à nouveau quelqu'un. Synon. réemployer.Refuser de réembaucher qqn. Aucun ouvrier n'a été licencié en raison de cette grève; les treize cadres administratifs qui, mardi dernier, avaient été mis à la porte ont été réembauchés (Le Monde, 10 juin 1965, p. 2, col. 5).Il a préféré prononcer le lock-out de l'entreprise et réembaucher ensuite ses collaborateurs un à un (Le Nouvel Observateur, 4 mars 1974, p. 32, col. 1).
Prononc. et Orth.: [ʀeɑ ̃boʃe], (il) réembauche [-bo:ʃ]. Rob., Lar. Lang. fr.: réem-, rem-. Étymol. et Hist. 1904 (Nouv. Lar. ill.). Dér. de embaucher*; préf. ré-*.
DÉR. 1.
Réembauchage, subst. masc.Action de réembaucher (quelqu'un); résultat de cette action. On est obligé de constater que des réembauchages ont eu lieu au retour de l'exode, et depuis l'armistice, à des taux réduits (L'Œuvre, 16 févr. 1941).Une convention collective nationale fut signée parmi les premières, le 11 février 1951. (...) certaines mesures révélaient un pas vers une reconnaissance réelle des interlocuteurs syndicaux (...) les permanents, si leur mandat venait à expirer, avaient priorité pour le réembauchage (Reynaud,Syndic. en Fr., 1963, p. 178).− [ʀeɑ ̃boʃa:ʒ]. − 1reattest. 1928 (R. de Paris, 1erdéc., p. 673 ds Fonds Barbier: après licenciement, réembauchage aux conditions nouvelles); de réembaucher, suff. -age*.
2.
Réembauche, subst. fém.,synon. de réembauchage.(Ds Lar. Lang. fr.).− [ʀeɑ ̃bo:ʃ]. − 1resattest. 1964 (Larousse d'apr. Lar. Lang. fr.), 1966 (E. Sullerot ds Arts, 22 juin, p. 6b: un droit à la priorité de réembauche); de réembaucher.