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RUBANERIE, subst. fém.
A. − Fabrication, commerce des rubans. En 1605, la ville de Saint-Étienne avait pris un tel développement dans la rubanerie, que les ouvriers purent fonder une confrérie (Chesn.t. 21858).La branche la plus étroite du tissage: la rubannerie, recevait la proposition de John Smith en 1844 pour tisser sans navette (Thiébaut,Fabric. tissus, 1961, p. 169).
Grande, petite rubanerie. La rubanerie est partagée en deux grandes divisions : 1 ola petite rubanerie, qui comprend le ruban de fil, le ruban de laine, le ruban de coton, le ruban de filoselle; 2 ola grande rubanerie, qui ne comprend que le ruban de soie, et celui où l'or et l'argent se mélangent à la soie (Comm.t. 21839).
B. − P. méton.
1. Établissement où l'on fabrique des rubans. Un ou plusieurs magasins de produits semi-ouvrés tels que (...) dans une rubannerie, le magasin contenant la réserve des rubans écrus (Villemer,Organ. industr., 1947, p. 76).
2. Au sing. à valeur de coll. Ensemble des articles de petite et grande rubanerie. La rubanerie comprend une grande variété d'articles (...). On fait des rubans de toute largeur (Lar. mén.1926).V. extrafort ex. de Queneau.
Prononc. et Orth.: [ʀybanʀi]. Att. ds Ac. dep. 1798. Thiébaut, Villemer, loc. cit.: rubannerie. Étymol. et Hist. 1490 « fabrication, commerce des rubans » (doc. ds Précis analytique des travaux de l'Ac. de Rouen, Rouen, Impr. E. Gagniard, 1891, p. 266, note 3: métier de rubannerie). Dér. de rubanier*; suff. -erie*.