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ROUILLURE, subst. fém.
MINES. Coupe verticale ou perpendiculaire aux épontes qu'on pratique parfois dans les chantiers étroits pour faciliter l'abattage du charbon. V. bosseyeur B ex. de Bresson, percement C 2 ex. de Haton de la Goupillière.
Prononc.: [ʀujy:ʀ] Étymol. et Hist. 1905 (Haton de La Goupillière, Exploitation mines, p. 287). Dér., à l'aide du suff. -ure1*, de rouiller « aplanir (un champ) à l'aide d'un rouleau », mot dial. de l'Est (Champagne, Moselle) att. dep. 1400 (doc. de Champagne ds Du Cange, s.v. rondellum1), spécialisation de l'a. fr. rooiller « rouler » (dep. xiiies., Renart, ms. A, XI, 297 d'apr. G. Tilander ds Z. rom. Philol., t. 44, pp. 684-685), d'un lat. vulg. *roticulare, dér. du lat. rotare « rouler ». Voir FEW t. 10, pp. 506b-507a et 509a.