| * Dans l'article "ROT1,, subst. masc." ROT1, subst. masc. Pop., fam. Émission bruyante de gaz stomacaux par la bouche. Synon. éructation, renvoi.Faire un rot. L'Américain lâcha un rot sonore et tomba assis sur la chaise (Sartre, Mort ds âme, 1949, p. 36).− En partic. [En parlant d'un jeune bébé] Faire son petit rot. À réplétion, le nourrisson rejette la plus grande partie de l'air absorbé, en entraînant parfois une gorgée de lait: c'est le rot, survenant après la fin du repas (M.-A. Imbs, La Diét. du nourrisson bien portant et malade, Nancy, Faculté de pharmacie, 1967, p. 31). − P. anal. Bruit désagréable provenant de l'intérieur d'une chose. Aussi trébuchent-ils [les musiciens] dès les premières mesures et le régiment, au port d'armes écoute, navré, les rots affolés des trombones, les cris éperdus de la clarinette égarée (Vercel, Cap. Conan, 1934, p. 17). REM. Rototo, subst. masc.,synon. fam. de rot.[Gén. appliqué à un bébé] − Alors, intervint belle-maman, on a fait son petit rototo? Oh, oui, l'était un zoli rototo... C'était agaçant, pour ne pas dire offensant. Je n'admettais pas que l'on bêtifiât avec ma fille (J. Duché, Trois sans toit, Paris, Éd. de Flore, 1952, p. 84). Prononc. et Orth.: [ʀo]. Homon. rhô, ros, rôt. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. Mil. xiies. anglo-norm. rut (Lapidaires anglo-norm., éd. P. Studer et J. Evans, I, 320, p. 40); ca 1270 rout (Lapidaire de Berne, 503 ds Pannier, Lapidaires fr. du M.-A., p. 123). Du lat. ructus de même sens, modifié en b. lat. en ruptus, peut-être d'apr. le part. passé de rumpere. Fréq. abs. littér.: 24. |