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ROSE-CROIX, subst.
A. − Au fém.
1. ,,Symbole composé d'une rose à sept pétales ou de plusieurs roses et d'une croix`` (Riffard Ésotérisme 1983).
2. En Allemagne, confrérie mystique et secrète du xviiesiècle dont les membres se donnaient comme alchimistes et magiciens. Paracelse (...) a développé tout un grandiose système, dont l'influence devait s'exercer sur de nombreux disciples et notamment sur les mystérieux « Frères de la Rose-Croix » de la première moitié du XVIIesiècle (Caron, Hutin, Alchimistes, 1959, p. 38).
3. ,,Syncrétisme d'origine gnostique et alchimique, de type initiatique`` (Religions 1984); p. méton., société ésotérique et mystique se réclamant de cet enseignement. Stanislas de Guaïta fonde l'ordre kabbalistique de la Rose-Croix (...). Mais Peladan se sépare de cet ordre pour créer une société dissidente, l'ordre de la Rose-Croix, du Temple et du Graal, appelé aussi Rose-Croix catholique (Encyclop. univ.t. 141972, p. 440).
B. − Au masc.
1. Membre, adepte de la Rose-Croix. Le « Rose-croix » se faisait remettre 20 000 écus afin de ramener, disait-il, de Venise, une nouvelle provision de poudre miraculeuse (Caron, Hutin, Alchimistes, 1959, p. 49).Les preuves des rapports entre la franc-maçonnerie et les Rose-croix sont nombreuses. À Londres notamment l'influence de ceux-ci fut considérable (Naudon, Fr.-maçonn., 1963, p. 82).
En appos. Doctrine, mouvement Rose-croix. Les rédacteurs des manifestes rose-croix (...) se sont bornés à faire revivre les idées eschatologiques et les visions apocalyptiques (...) qui avaient cours depuis le XIIesiècle dans le monde chrétien (P. Arnold, Hist. des Rose-croix, 1955, p. 135).
2. FR.-MAÇONN. Grade maçonnique. En appos. Le chevalier Rose-croix, 18egrade maçonnique créé en 1761 dans le Rite écossais (RiffardÉsotérisme1983).
REM.
Rosicrucianisme, rosicrucisme, subst. masc.,,Ensemble des doctrines se réclamant d'une société ou d'un enseignement dits « Rose-Croix »`` (Encyclop. univ. t. 14 1972, p. 439). Cette rose-croix catholique, parallèle au rosicrucianisme maçonnique, avait été fondée en 1889 (A. Chaleil, Les Grands initiés de notre temps, Paris, P. Belfond, 1978, p. 85).
Prononc. et Orth.: [ʀoskʀwa]. Inv. Étymol. et Hist. 1. a) 1623 fém. « confrérie secrète et mystique d'Allemagne » (G. Naudé, Instruction à la France sur la vérité de l'hist. des frères de la Roze-Croix [titre], Paris); b) 1671 masc. « membre de cette confrérie » (J. Chapelain, Lettres, éd. Ph. Tamizey de Larroque, t. 2, p. 763a); 2. 1648 « membres de diverses sociétés ésotériques, plus ou moins mystiques » (Scarron, Le Virgile travesti, I ds Littré); 3. 1825 ,,titre d'un grade de la franc-maçonnerie, supérieur à celui de maître`` (Quentin Maçonn.). Trad. de l'all. Rosenkreuzer « membre de la Rose-Croix », confrérie formée au xviies., et dont le n. remonterait à celui de Christian Rosenkreuz, personnage mythique qui aurait vécu de 1378 à 1484, et qui a été rendu célèbre par des ouvrages parus à partir de 1614 (v. Riffard Ésotérisme 1983 et GDEL).
DÉR.
Rosicrucien, -ienne, adj. et subst.a) Adj. Relatif aux Rose-Croix. Alchimiste rosicrucien; fraternité, société rosicrucienne. En Angleterre, le XVIIesiècle est marqué par l'apogée de l'alchimie et l'influence extraordinaire des idées rosicruciennes (Encyclop. univ.t. 141972, p. 440).b) Subst. Synon. de supra B. [ʀozikʀysjε ̃], fém. [-jεn]. 1reattest. 1907 (Nouv. Lar. ill. Suppl.); dér. sav. de Rose-Croix, d'apr. le lat. rosa, -ae « rose » et crux, crucis « croix »; cf. l'angl. rosicrucian, subst. et adj., att. dep. le xviies. (NED).