| RONRONNEMENT, subst. masc. A. − Synon. de ronron.De son ronronnement, le chat accompagne le tic-tac de l'horloge; c'est toute la musique de la chambre (Renard,Journal, 1895, p. 273). B. − 1. P. anal. (avec le ronronnement du chat). Synon. vrombissement.Ronronnement d'un avion, d'un insecte, d'un ventilateur. Cette figure d'aïeule antique, avec ses mains de cire et le ronronnement incessant de son rouet dans le silence de son grand palais (Goncourt,Journal, 1874, p. 971).Le chien, l'ami fidèle, accroupi comme un sphinx, les oreilles droites, écoute le ronronnement du pot de daube (Pesquidoux,Chez nous, 1923, p. 127). 2. P. anal. (avec la satisfaction exprimée par le chat). Ce corps qui pouvait se changer en usine à plaintes, voilà qu'il était encore mon ami (...), bien roulé en boule sous les draps dans son demi-sommeil, ne confiant rien d'autre à ma conscience que son plaisir de vivre, son ronronnement bienheureux (Saint-Exup.,Pilote guerre, 1942, p. 301). Prononc. et Orth.: [ʀ
ɔ
̃
ʀ
ɔnmɑ
̃]. Att. ds Ac. 1935. Étymol. et Hist. 1862 « action de ronronner » (Feydeau, Alger, p. 57). Dér. de ronronner*; suff. -ment1*. Fréq. abs. littér.: 54. Bbg. Quem. DDL t. 16. |