| ROMSTECK, subst. masc. BOUCH. Morceau de l'aloyau de bœuf (situé en arrière du faux-filet), plus savoureux que le filet et qui fournit une viande de qualité pour rôtir, braiser ou griller. Bifteck, rôti dans le romsteck; aiguillette de romsteck. Elle attachait une importance extrême à la qualité intrinsèque des matériaux qui devaient entrer dans la fabrication de son œuvre, elle allait elle-même aux halles se faire donner les plus beaux carrés de romsteck, de jarret de bœuf, de pied de veau (Proust, J. filles en fleurs, 1918, p. 445).Prononc. et Orth.: [ʀ
ɔmstεk]. Lar. Lang. fr.: ,,on a écrit aussi rumsteck``, mais Rob. 1985: ,,on écrit aussi rumsteck``. Zola, Pot-Bouille, 1882, p. 162: rumsteack. Plur. des romstecks. Prop. Catach-Golf. Orth. Lexicogr. 1971, p. 294: romstec. Étymol. et Hist. 1816 (A. Beauvilliers, L'Art du cuisinier, I, 122 ds Höfler Anglic.: le morceau qui se trouve près de la queue, et qu'ils [les Anglais] nomment Romesteck); 1842 rump-steack (Revue des Deux Mondes, 15 avr., 295, ibid.); 1843 rumpsteak (Gautier, Tra los montes, II, 353, ibid.); 1875 rumsteak (Id., Voyage en Italie, 331-32, ibid.); 1880 romsteck (Larchey, Suppl. aux 7eet 8eéd. du Dict. hist. d'arg., ibid.). Empr. à l'angl.rump-steak (1747 ds NED, s.v. steak), comp. de steak* « tranche » et rump « croupe (d'un animal) ». |