| ROBIN1, subst. masc. A. − Vx, fam. Homme de peu, prétentieux et sot. C'est un plaisant robin (Ac.1798-1878). B. − Vieilli, fam. [Dans certaines régions] Mouton; taureau. (Dict. xixeet xxes.). − Empl. adj., p. plaisant. En entrant, pour s'y fixer, dans ce Paradis, les robines amies de François aperçurent (...) l'agneau de La Fontaine (Jammes, Rom. du lièvre, 1903, p. 49). Prononc. et Orth.: [ʀ
ɔbε
̃]. Att. ds Ac. 1718-1878. Étymol. et Hist. 1. a) Subst. 1310 « palefrenier » (Fauvel, 162 ds T.-L.); ca 1350 « personnage sans considération » (Gilles Li Muisis, Poésies, II, 88, ibid.); b) adj. fin du xvies. « niais » (Brantôme, Grands capitaines ds
Œuvres, éd. L. Lalanne, t. 5, p. 131, note 3); 2. a) 1458 « mouton » (Arnoul Greban, Mystère de la Passion, éd. O. Jodogne, 4763); b) 1800 « taureau » (Boiste). Forme fam. du prénom Robert, qui, dans la litt. médiév., était souvent empl. par dénigr., pour désigner notamment un paysan sot et prétentieux. |