| * Dans l'article "RIPOLIN,, subst. masc." RIPOLIN, subst. masc. Peinture laquée très résistante, à base d'huile de lin à l'origine, qui donne un aspect brillant. Si l'on veut enduire les murs d'une couche de peinture, il faut (...) employer le ripolin, qui supporte plusieurs lavages consécutifs (Lar. mén.1926, p. 464).Il toucha le mur. Y a plus de papier? − Non. C'est peint au ripolin (Dabit,Hôtel Nord, 1929, p. 233).Prononc.: [ʀipɔlε
̃]. Étymol. et Hist. 1907 (Nouv. Lar. ill. Suppl.). N. de marque déposée (cf. 1889, Trade Marks Jrnl, 25 déc. 1/1 ds NED Suppl.2), formé à partir du n. de Riep, l'inventeur néerl. du produit et de -olin, lui-même comp. de -ol* et de -in*. Fréq. abs. littér.: 16. DÉR. Ripoliner, verbe trans.Peindre quelque chose au ripolin. Mademoiselle y a fait mettre des rideaux à fleurs roses et du linoléum par terre, ma chère, et une peau de chèvre, et on a ripoliné le lit en blanc (Colette,Cl. école, 1900, p. 135).Empl. pronom., p. anal. (d'aspect). Toutes les huîtres s'ouvraient au fond des eaux et se ripolinaient de nacre (Giraudoux,Suzanne, 1921, p. 136).Au fig., en empl. part. passé adj. Ripoliné, le référendum n'a plus rien de gaullien. Désormais, il prend son inspiration en Suisse (Le Point, 18 avr. 1981, p. 48, col. 3).− [ʀipɔline]. − 1reattest. 1900 « peindre au ripolin » (Colette, loc. cit.); de ripolin, dés. -er. |