| RINCÉE, subst. fém. A. − Pop., vieilli ou région. Correction, raclée, volée de coups. Pierre-Côme Provençal, vexé dans son orgueil de voir (...) son fils, recevoir une rincée aux mains d'un étranger qu'il tenait pour un larron (Guèvremont, Survenant, 1945, p. 138). B. − Fam. Averse. Tous deux ils avançaient le pas. « Si nous pouvions être à l'abri avant la rincée... » (Pourrat, Gaspard, 1931, p. 272). Prononc.: [ʀ
ε
̃se]. Étymol. et Hist. 1. 1791 « volée de coups » foutre la rincée (Le Véritable P. Duchesne f., Voilà le père Duchesne qui rit du ridicule, p. 6 ds Quem. DDL t. 32); 2. 1832 « pluie torrentielle » (Raymond). Part. passé fém. subst. de rincer*. Fréq. abs. littér.: 10. |