| RIFLARD1, subst. masc. A. − MAÇONN. (Outil composé d'une) mince lame de métal montée sur un manche court et qui sert à étendre, égaliser le plâtre, ainsi qu'à le dresser ou le nettoyer dans les endroits non accessibles à la truelle. (Dict. xixeet xxes.). B. − MENUIS. Grand rabot à lame convexe, plus petit que la varlope, muni de deux poignées et qui sert à dresser et à dégrossir le bois de charpente. Pour dresser, corroyer (...) les bois qu'ils emploient, ils se servent de deux outils à fût dont voici la description: le premier, nommé riflard, (...) est une sorte de rabot dont le fût est long de 325 millimètres environ, haut de 108 millimètres, et de 95 millimètres d'épaisseur (Nosban,Manuel menuisier, t. 2, 1857, p. 195).Ces varlopes (...) ces bouvets, ces riflards (...) tout cela avait pour lui une beauté désirable (La Varende,Pays d'Ouche, 1934, p. 86). C. − TEXT. Laine la plus longue et la plus grosse d'une toison. (Dict. xixeet xxes.). D. − TECHNOL. Grosse lime servant à dégrossir les métaux (Dict. xixeet xxes.). Prononc. et Orth.: [ʀifla:ʀ]. Att. ds Ac. dep.1835. Étymol. et Hist. 1. 1450-51 text. (doc. ds Mantellier, Gloss. des doc. de l'hist. de la communauté des marchands fréquentant la rivière de Loire, p. 278 ds Gdf. Compl.: rifflart); 2. 1622 [éd.] menuis. (E. Binet, Essay sur les merveilles de la nature, p. 447, ibid.: rifflard). Dér. de rifler*; suff. -ard*. Bbg. Sculpt. 1978, p. 606. |