| RICHARD, -ARDE, subst. Fam., péj. Personne très riche. Un gros richard. C'était le restaurant à la mode cette année-là. L'intérieur était soigneusement compartimenté selon les catégories et les prix, étage par étage, les richards soupant au dernier, dans un jardin d'hiver ayant vue sur le delta du port, le tout-venant, le vulgaire en bas (Cendrars,Bourlinguer, 1948, p. 261).Rare au fém. Tu es la richarde et je suis le pauvre! (Balzac,Lettres Étr., t. 3, 1845, p. 5).Prononc. et Orth.: [ʀiʃa:ʀ], fém. [-aʀd]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1466 (Pierre Michault, Doctrinal du temps présent, éd. Th. Walton, X, 524). Dér. de riche*; suff. -ard*. Fréq. abs. littér.: 82. Bbg. Dub. Pol. 1962, p. 410. |