| RHABILLEUR, -EUSE, subst. TECHNOL., vieilli. Ouvrier, ouvrière effectuant la réparation de divers objets. [Un mouvement de déqualification] supprime bon nombre de métiers traditionnels: le « rhabilleur » de l'horlogerie ou le chaudronnier (Traité sociol., 1967, p. 454).− En partic., fam. Rebouteux. Il est le rhabilleur, c'est bien. Le rhabilleur est une espèce de Savoyard qui raccommode les bûcherons déboîtés (Claudel,Ours et lune, 1919, 3, p. 605). Prononc. et Orth.: [ʀabijœ:ʀ], fém. [-ø:z]. Att. ds Ac. 1835, 1878. Étymol. et Hist. 1549 rabilleur « celui qui remet en état » (Est.); spéc. 1575 r'habilleur « rebouteux » (Paré,
Œuvres, éd. J.-F. Malgaigne, livre XIII, chap. 4, t. 3, p. 300), att. chez cet aut., de nouv. 1832 (Raymond). Dér. de rhabiller*; suff. -eur2*. Fréq. abs. littér.: 10. |