| RHABILLAGE, subst. masc. Action de (se) rhabiller. A. − [Corresp. à rhabiller A 1] TECHNOL. Rhabillage d'une montre. Le lendemain, dès sept heures, Fougères à son chevalet, retravaillait le tableau condamné (...). Puis, dégoûté de son rhabillage, il le porta chez Elias Magus (Balzac,P. Grassou, 1840, p. 442). B. − [Corresp. à rhabiller A 2 a et B 1] Sept heures de valse (...) sans compter les déshabillages, rhabillages, maquillages, démaquillages (Colette,Music-hall, 1913, p. 82). C. − [Corresp. à rhabiller A 2 b] TECHNOL. Le bitume s'était attaché aux flancs entr'ouverts du bâtiment, les avait goudronnés, calfatés (...). C'était un rhabillage à neuf: le brick en question a pu faire le tour du monde (Reybaud,J. Paturot, 1842, p. 30). D. − [Corresp. à rhabiller A 2 c] Zéro, ne voulant pas aller tout nu, s'est vêtu de vanité. Ô vanité! Rhabillage de tout avec de grands mots! Une cuisine est un laboratoire, un danseur est un professeur (Hugo,Misér., t. 1, 1862, p. 793). Prononc. et Orth.: [ʀabija:ʒ]. Att. ds Ac. dep. 1718. Étymol. et Hist. 1506-07 rabillage « action de réparer » (ds Comptes de dépenses du château de Gaillon, éd. A. Deville, p. 233). Dér. de rhabiller*; suff. -age*. Cf. les dér. de même sens rabillement 1538 (Est., s.v. refectio), rare et rabilleure att. seulement au xvies., v. Gdf. Bbg. Archit. 1972, p. 53. − Dub. Pol. 1962, p. 410. − Gohin 1903, p. 373. |