| REVALORISATION, subst. fém. Action, fait de revaloriser. − [Corresp. à revaloriser A] Revalorisation des salaires. La revalorisation permanente de l'investissement capitaliste et sa traduction finale en profit (Univ. écon. et soc., 1960, p. 22-8).L'échange de billets ou la revalorisation de la monnaie (Lesourd, Gérard, Hist. écon., 1966, p. 475). − [Corresp. à revaloriser B] Son objectif principal [de la CGC] est d'assurer la revalorisation de la fonction de « cadre », notamment en luttant contre toute tendance à l'écrasement de la « hiérarchie » des rémunérations (Meynaud, Groupes pression en Fr., 1958, p. 71).L'équipe arrive à la conclusion que la « revalorisation de l'homme se fera de pair avec un lent travail de réfection du tissu social, cellule par cellule » (Cacérès, Hist. éduc. pop., 1964, p. 133). Prononc.: [ʀ
əvalɔ
ʀizasjɔ
̃]. Étymol. et Hist. 1921 fig. « action de donner de nouveau de la valeur à quelque chose » (L. Fabre, in La Connaissance, n o6, juill.-août, p. 608 ds Quem. DDL t. 28); 1923 « action de rendre tout ou partie de sa valeur à une monnaie dépréciée » (Lar. univ.). Dér. de revaloriser*; suff. -(a)tion*. |