| RETRANSCRIPTION, subst. fém. Action de retranscrire. A. − [Corresp. à retranscrire A] Les agences nationales (...) reçoivent des nouvelles AP, AFP, Reuter, etc., mais, dès l'instant où ces nouvelles sont passées par leurs propres services, elles deviennent des nouvelles signées Ansa (Italie) ou Itim (Israël) (...). Et, de fait, par retranscription, suppression, ajouts ou modifications les nouvelles qui sont renvoyées peuvent avoir un caractère entièrement différent de celui qu'elles avaient à l'arrivée (Agences presse, 1962, p. 15). B. − [Corresp. à retranscrire B] Toute communication de consciences paraît impliquer en général: 1. Une pensée qui se formule pour soi (...). 2. La conversion de cette pensée en un système matériel qui fait fonction de signe et obéit aux lois générales de la matière. 3. Un milieu, un agent de transmission quelconque. 4. La reconversion ou la retranscription du système initial (ou d'un système qui le reproduit) en une pensée (G. Marcel, Journal, 1917, p. 133).La retranscription corpusculaire de la théorie de Maxwell (Hist. gén. sc., t. 3, vol. 2, 1964, p. 168). Prononc.: [ʀ
ətʀ
ɑ
̃skʀipsjɔ
̃]. Étymol. et Hist. 1917 (G. Marcel, loc. cit.). Formé de re-* et de transcription*. Bbg. Dub. Dér. 1962, p. 32. |