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RETOUCHE, subst. fém.
A. − Action d'apporter des modifications de détail, des changements partiels; résultat de cette action. Apporter des retouches à. Ce n'est rien vous apprendre de vous parler de mes retouches, de mes corrections, l'étonnement de ceux qui me croient doué de facilité (Balzac, Corresp., 1844, p. 682).Quelles que soient les retouches que le Consulat a fait subir au droit de la Révolution, celui-ci subsiste encore (Jaurès, Ét. soc., 1901, p. 211).
B. − Spécialement
1. COUT. [Corresp. à retoucher B 2 a] Trente francs le vêtement complet, les retouches comprises (Duhamel, Désert Bièvres, 1937, p. 26).
2. PEINT. [Corresp. à retoucher B 2 b] Il n'est presque pas de morceau de fresque qui ait satisfait son auteur de manière à le dispenser de retouches (Delacroix, Journal, 1857, p. 32).
3. PHOT. [Corresp. à retoucher B 2 c] En dehors des quelques retouches nécessaires au document photographique (Civilis. écr., 1939, p. 10-1).V. retoucher B 2 c ex. de Prinet.
REM.
Retouchage, subst. masc.,hapax. Le confection, ou même le retouchage d'un vêtement (Miomandre, Écrit sur eau, 1908, p. 35).
Prononc. et Orth.: [ʀ ətuʃ]. Att. ds Ac. dep. 1798. Étymol. et Hist. 1. 1507 « action de retoucher » (Comptes de dépenses du château de Gaillon, éd. A. Deville, p. 273 ds Gdf. Compl.: restouche de la couverture du chasteau), attest. isolée; 2. a) 1751 peint. (R. de Piles, L'art de peint., trad. Dufresnoy, 4eéd., p. 365: la retouche [d'un portrait]); b) 1765 grav. (Encyclop., s.v. retoucher); c) 1860 phot. (Hugo, Corresp., p. 338); 3. 1844 p. ext., littér. (Balzac, loc. cit.); 4. 1857 cout. (Goncourt, Journal, p. 319); 5. 1883 archéol. (Mortillet, Préhist., p. 84). Déverbal de retoucher*. Fréq. abs. littér.: 148. Bbg. Quem. DDL t. 24.