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RESSUSCITATION, subst. fém.
Rare. Action de ramener à la vie un sujet en état de mort apparente; p. ext., fait de retrouver la santé, la vigueur. P. méton., MÉD. ,,Ensemble des moyens de réanimation appliqués à un sujet en état de mort apparente`` (Méd. Biol. t. 3 1972). Raconterai-je combien de fois, coup sur coup (...), se répéta ce hideux drame de la ressuscitation; que chaque effrayante rechute se changeait en une mort plus rigide et plus irrémédiable (Baudel., Hist. extr., 1856, p. 315).Vous souvenez-vous quel visage étonné, quand il [le docteur] est venu voir notre chère petite chose ressuscitée? Il voulait mesurer la ressuscitation avec son thermomètre! (Martin du G., Thib., Pénitenc., 1922, p. 782).
Au fig., littér. Action de ressusciter, de faire revivre; résultat de cette action. Charles IV, dans une (...) pièce d'Alexandre Dumas. Tout le monde a été émerveillé de cette ressuscitation (Baudel., Art romant., Le Comédien Rouvière, 1865, p. 612).Lamartine prolongera plus longtemps même que Mallarmé son aphasie poétique, rompue de loin en loin par cette ressuscitation temporaire des formes qu'on appelle le souvenir (Poulet, Métam. cercle, 1961, p. 200).
Prononc.: [ʀesysitasjɔ ̃], [ʀ ε-]. Étymol. et Hist. 1remoit. du xiiies. [ms.] (Comm. s. les Ps., Paris, B.N. fr. 963, f o238b ds Gdf.: la resuscitations [sic] saint Ladre). Empr. au lat. chrét.resuscitatio « id. » (v. Blaise Lat. chrét.), dér. du lat. resuscitatum, supin de resuscitare, v. ressusciter.