| REPOSÉE, subst. fém. CHASSE. Endroit écarté où le sanglier, les cervidés se retirent et se reposent durant le jour. Synon. chambre (v. ce mot I A 2 a).Trouver le cerf à la reposée (Baudr.Chasses1834).Le vieux [cerf] qui s'était recelé dans un buisson connu de lui seul, ou qui peut-être, de nuit en nuit changeant ses reposées, avait déjoué (...) la sagacité des hommes (Genevoix, Dern. harde, 1938, p. 130).Prononc. et Orth.: [ʀ
əpoze]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. a) Ca 1150 a une reposee « d'une traite, tout à son aise » (Le Conte de Floire et Blanchefor, éd. J.-L. Leclanche, 2420), également dans les expr. a reposees, par reposees « plusieurs fois », att. jusqu'au déb. du xviies. (Sorel, Francion, éd. E. Roy, t. 1, p. 129); b) ca 1170 « action de se reposer, halte » (Guillaume de Saint-Pair, Mont St Michel, éd. P. Redlich, 3504), vivant jusqu'au xvies. (v. Hug.), ne subsiste que dans le domaine de la vén. (sens att. dep. 1376, Modus et Ratio, éd. G. Tilander, § 8, 13). Part. passé subst. au fém. de reposer2*. Fréq. abs. littér.: 195. |