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REPLÂTRER, verbe trans.
A. − Enduire à nouveau avec du plâtre. Part. passé en empl. adj. Nous demeurons dans une vieille maison replâtrée, repeinte, mais qui sent le vieux (Vallès, J. Vingtras, Enf., 1879, p. 244).
B. − P. anal. Maquiller de façon grossière. Le perruquier (...) fut appelé à rajuster les boucles de la coiffure du prince grec et à replâtrer sa cicatrice (Sand, Consuelo, t. 1, 1842-43, p. 141).
P. métaph. Réparer superficiellement, restaurer de façon sommaire. Le reste [de l'ouvrage de M. Gastaldi sur le Crédit Foncier] consiste en des vues réglementaires pour replâtrer un édifice qui tombe en ruine (Balzac, Œuvres div., t. 1, 1830, p. 371).
C. − Au fig., fam. Arranger en apparence, réconcilier sur des bases fragiles ou hypocrites. L'amener à intervenir auprès de son fils, pour replâtrer leur liaison (Zola, Pot-Bouille, 1882, p. 156).Vouloir replâtrer les choses par des trucs diplomatiques (Martin du G., Thib., Été 14, 1936, p. 515).
Prononc. et Orth.: [ʀ əplɑtʀe], (il) replâtre [-plɑ:tʀ ̭]. Att. ds Ac. dep. 1762. Étymol. et Hist. a) 1399-1400 « réparer superficiellement avec du plâtre » (Comptes, devis et inventaires du manoir archiépiscopal de Rouen, éd. L. A. Jouen, p. 41); b) 1580 « réparer par quelque subterfuge, couvrir, déguiser » (Montaigne, Essais, I, 26 éd. P. Villey et V.-L. Saulnier, t. 1, p. 147); c) 1740-55 « réconcilier en apparence » (Saint-Simon, Mémoires, éd. Chéruel et Régnier, t. 12, p. 353). Formé de re-* et de plâtrer*. Cf. anciennement replastrir « replâtrer » (1412, doc. de Tournai ds Gdf.), formé de re-* et de plastrir (plâtrer*). Fréq. abs. littér.: 15. Bbg. Quem. DDL t. 3.