| REPLIEMENT, subst. masc. A. − [Corresp. à replier B et C] Action de replier, de se replier. Les épaules, les omoplates qui, par la pose un peu renversée de la femme, fuient et s'enfoncent dans la robe, comme avec des repliements et des courbes d'ailes (Goncourt, Journal, 1864, p. 44).Projection verticale du corps avec repliement immédiat des cuisses et des jambes contre le torse (Bourgat, Techn. danse, 1959, p. 65). B. − Au fig. État d'une personne, d'un groupe de personnes, qui s'isole du monde extérieur et se referme sur lui-même. Repliement affectif. La force, la vigueur, l'originalité de sa pensée n'ont-elles rien à voir avec ce repliement d'un malade sur lui-même, son isolement? (L. Febvre, Dom B. Berthet, [1950] ds Combats, 1953, p. 415).Le repliement des villes et des villages sur eux-mêmes (Traité sociol., 1968, p. 122). Prononc. et Orth.: [ʀ
əplimɑ
̃]. Att. ds Ac. dep. 1878. Étymol. et Hist. a) 1572 « action de replier » (Amyot,
Œuvres mêlées, t. 5, p. 231 ds Gdf. Compl.); b) 1872 art milit. (Littré Add.). Dér. de replier*; suff. -(e)ment1* (v. aussi reploiement). Fréq. abs. littér.: 66. Bbg. Dossiers de mots. Néol. Marche. 1977, n o3, p. 52. |