| REPERCER, verbe trans. A. − Percer de nouveau. Les bâtisses rapiécées par trois ou quatre siècles et laissant, sous leur plâtre d'hier, repercer les saletés de leur vieillesse (Goncourt,Man. Salomon, 1867, p. 363). B. − TECHNOL. (notamment en joaill. et en orfèvr.). Découper à jour en suivant un tracé. Dans des cas très rares, le barillet est « repercé » (ajouré) et gravé (Bassermann-Jordan,Montres, horl. et pend., 1964, p. 182) Prononc. et Orth.: [ʀ
əpε
ʀse], (il) reperce [-pε
ʀs]. Att. ds Ac. dep. 1835. Conjug. Prend une cédille devant a et o: il reperça, nous reperçons. Étymol. et Hist. 1549 (Est.); 1755 spéc. orfèvr. (Livre Journal de Lazare Duvaux, t. II, p. 242 ds Havard). Dér. de percer*; préf. re-*. DÉR. Reperceur, -euse, subst.[Corresp. à supra B] Ouvrier, ouvrière qui reperce. Pauline allait entrer dans un atelier de reperceuses sur or et sur argent (Zola,Assommoir, 1877, p. 681).− [ʀ
əpε
ʀsœ:ʀ], fém. [-ø:z]. − 1reattest. 1803 reperçeuse (Boiste); de repercer, suff. -eur2*. |