| REPAVER, verbe trans. Paver de nouveau. On repavait à cette époque l'extrémité nord de la rue Saint-Louis. Elle était barrée (Hugo, Misér., t. 2, 1862, p. 630).La voirie menaçait de nous repaver en pierre, je présidai le comité de défense, et j'obtins que les pavés fussent de bois (Giraudoux, Simon, 1926, p. 90).Prononc. et Orth.: [ʀ
əpave], (il) repave [-pa:v]. Att. ds Ac. 1835. Étymol. et Hist. 1329 (Actes normands de la Chambre des comptes sous Philippe de Valois, éd. L.-V. Delisle, p. 17). Dér. de paver*; préf. re-*. DÉR. Repavage, repavement, subst. masc.Action de repaver; résultat de cette action. La révolution de juillet a été enterrée sous le repavage des rues (Balzac,
Œuvres div., t. 2, 1831, p. 116).Où en étaient les travaux de repavement des Boulevards et de la rue Soufflot (Larbaud, Jaune, 1927, p. 85).− [ʀ
əpava:ʒ], [-vmɑ
̃]. − 1resattest. a) 1497-98 repavement « nouveau pavement » (Compte, Arch. mun. Mézières, CC 30, f o205 r ods Gdf.), b) 1632 repavage « action de repaver » (Comptes rendus des échevins de Rouen, éd. J. Félix, t. 2, p. 82); de repaver, suff. -(e)ment1*, -age*. |