| REMPIÉTER, verbe trans. A. − CONSTR. ,,Effectuer un rempiètement`` (Vogüé-Neufville 1971). Rempiéter un mur. B. − COUT. Retricoter le pied d'un bas ou d'une chaussette usagé(e). (Dict. xixeet xxes.). Prononc. et Orth.: [ʀ
ɑ
̃pjete], (il) rempiète [-pjεt]. Conjug. v. abréger. Étymol. et Hist. 1360 (Arch. Nord, B 15293, f o17 ds IGLF). Formé de r[e]-*, de en- et de pied*; dés. -er. DÉR. Rempiétement, rempiètement, subst. masc.,constr. ,,Reprise en sous-œuvre de la partie inférieure ou pied d'un mur`` (Vogüé-Neufville 1971). P. métaph. Comme moi, elle cherchait donc dans l'amour la confirmation de sa propre maîtrise, et non la communion. Ainsi, souvent, l'amour travaille au rempiètement de préjugés mal fixés (Abellio, Pacifiques, 1946, p. 53).− [ʀ
ɑ
̃pjεtmɑ
̃]. Pt Rob.: -pié- mais Rob., Lar. Lang. fr.: -piè-. V. événement. − 1resattest. xvies. rempietrement (Cout. d'Espinal, X, 24 ds Nouv. Cout. gén., éd. Ch. A. Bourdot de Richebourg, t. 2, p. 1137), 1608 rempiètement (Actes de Sully, 195 ds IGLF), 1639 rempiettement (Mém. Soc. hist. Paris, t. 12, p. 285); de rempiéter, suff. (e)ment1*. |