| REMORQUAGE, subst. masc. A. − MAR., NAV. FLUVIALE. Opération consistant à tirer un bateau dépourvu de moyens de propulsion propres par un autre auquel il est attaché. Remorquage en arbalète, en flèche, en pointe; remorquage en mer; remorquage fluvial; contrat, parc, société de remorquage. Dans chaque port d'une certaine importance, il existe plusieurs compagnies de remorquage et de sauvetage, d'une part, de cabotage, d'autre part (M. Benoist, Pettier, Transp. mar.,1961, p. 130). B. − Opération ou activité consistant à tirer un véhicule en remorque. C'est encore l'automobile, sous la forme d'énormes tracteurs, qui permit la formation de puissants trains routiers, le remorquage des pièces d'artillerie (Tinard,Automob.,1951, p. 356).Toutes ces machines furent essayées dans des mines, jusqu'à celles qui, en 1825, furent régulièrement employées au remorquage de trains de 90 tonnes (Lesourd, Gérard,Hist. écon.,1968, p. 206). Prononc. et Orth.: [ʀ
əmɔ
ʀka:ʒ]. Att. ds Ac. dep. 1878. Étymol. et Hist. 1842 (Ac. Compl.). Dér. de remorquer*; suff. -age*. |