Police de caractères:

Surligner les objets textuels
Colorer les objets :
 
 
 
 
 
 

Entrez une forme

options d'affichagecatégorie :
REMONTAGE, subst. masc.
A. − Fait de hisser à la surface, des hommes ou des choses. Ces trois puits ne servent point à la descente et au remontage des ouvriers dans les travaux (Malot, Sans fam., 1878, p. 44).
B. − Fait de parcourir un cours d'eau à contre-courant. Il y avait donc encore quelques heures de flot dont il convenait de profiter, car, plus tard, le jusant rendrait difficile le remontage de la rivière (Verne, Île myst., 1874, p. 230).
C. − Fait de remettre sous tension un mécanisme dont le mouvement est assuré par la chute d'un poids ou le déroulement d'un ressort. L'énergie extérieure est, dans les montres, empruntée à la détente d'un gros ressort, introduit dans le barillet et armé par un remontage (Andrade, Horlog., 1924, p. 151).
Au fig. Notre boule [la lune] avait gâché toutes ses chances de renouvellement, de résurrection, de remontage de ses moteurs, de rechargement de ses potentiels, de rajustement de ses différences de hauteur (Arnoux, Calendr. Fl., 1946, p. 315).
D. − Fait d'assembler de nouveau les diverses pièces d'un mécanisme, d'une machine préalablement démonté(e). Remontage d'un moteur. Il a mis une quinzaine à déposer (...) tout ce qu'il a pu dévisser et dégoupiller sous le capot et voici un petit mois qu'il s'occupe au remontage (J. Perret, Le Caporal épinglé, 1947, p. 169).
E. − [À propos d'un vêtement] Fait de le rehausser. Cette foule était rendue encore plus éteinte, plus morne, par le contraste et le détachement sur elle (...) d'une écuyère (...) se renversant dans un mouvement de sylphide, avec l'envolée et le remontage de la ruche d'un blanc jupon sur un maillot sans couleur (E. de Goncourt, Zemganno, 1879, p. 222).
F. − Spécialement
1. CHAUSS. Fait de mettre des empeignes et des semelles neuves aux bottes et aux chaussures. (Dict. xixeet xxes.).
2. ŒNOL. ,,Opération consistant à soutirer le vin et à le réintroduire dans la cuve par le haut`` (Agric. 1977).
3. PEINT. Fait de redonner à une couleur une intensité plus vive. Ainsi la laque violette d'alizarine et de fer peut se combiner au violet méthyle en donnant une laque triple plus brillante (remontage en terme d'atelier) (Wurtz, Dict. chim., 2esuppl., t. 2, 1894, p. 1268).
REM.
Remonture, subst. fém.a) Synon. (supra D).Sabin Letirant s'occupe de l'ajustage, de la remonture des bronzes d'éclairage (Arnoux, Paris,1939, p. 49).b) ,,Espèce d'épaulette d'un vêtement de femme`` (Chesn. t. 2 1858).
Prononc. et Orth.: [ʀ əmɔ ̃ta:ʒ]. Att. ds Ac. dep. 1835. Étymol. et Hist. 1. a) 1543 « action d'équiper un vaisseau » (Lettre de François Ier, 12 sept. ds Jal, s.v. reme: faire abattre bois nécessaires [...] pour le remontaige et radous des gallères); b) 1543 « affût d'une pièce d'artillerie » (Lettre de François Ierds Pimodan, La mère des Guises, p. 424 ds Delb. Notes mss: le remontage des pieces d'artillerye); 2. 1660 cordonn. (Oudin Fr.-Esp.: Remontagne [sic], remiendo); 1835 cordonn. (Ac.); 3. 1715 nav. « action de remonter un cours d'eau » (Déclaration, 22 oct. ds Littré); 4. 1778 mécan. « action de remonter les pièces d'un mécanisme » (D. Sandoz, Journal, sept. ds Pierreh.: remontage de montre); 5. 1842 « action de remonter un mouvement d'horlogerie » (Ac. Compl.); 6. 1870 « action d'élever le degré d'une eau-de-vie » (Littré); 7. 1875 « action de placer plus haut, de faire aller plus haut » (Lar. 19e). Dér. de remonter*; suff. -age*.