| RELANCE, subst. fém. A. − SPORTS. Action de relancer une balle. Voir Daryl, Jeux de Balle et de Ballon, 1894 ds Petiot 1982. B. − 1. Action de faire repartir (ce qui était au ralenti). Relancer un feu, des machines. Au fig. Impulsion nouvelle. Relance du commerce extérieur, de la consommation; mesures de relance. Le vaste développement de l'industrie minière et chimique de l'uranium à partir de 1950 pour alimenter la relance militaire de l'entreprise atomique américaine (Goldschmidt, Avent. atom.,1962, p. 165).[Les comptes extérieurs] atteignaient le record historique de 93 milliards de francs en 1982, à la suite de la malencontreuse relance opérée par le nouveau gouvernement de gauche (Le Monde,15 mars 1986, p. 30, col. 1). 2. JEUX DE CARTES. Action de mettre une mise supérieure à celle d'un joueur précédent; p. méton., montant de la relance. Une relance de 5 000 francs; doubler la relance. Aussi, quand on le voyait apparaître on s'écartait de lui et il lui fallait trois heures de ruse et d'insistance pour arriver à constituer une table de poker à relance limitée (Druon, Gdes fam.,t. 2, 1948, p. 224). 3. Rappel adressé à un fournisseur en retard, à un débiteur. Des dispositifs faciles à imaginer permettent d'organiser les « relances » automatiques à adresser aux fournisseurs retardataires (Villemer, Organ. industr.,1947, p. 97). Prononc. et Orth.: [ʀ
əlɑ
̃:s]. Att. ds Ac. 1935. Étymol. et Hist. 1. 1894 sports « action de relancer une balle, un mouvement offensif » (Daryl, loc. cit.); 2. 1923 jeux « action de relancer » et « somme qui constitue la relance » (Lar. 20e); 3. 1953 relance de l'économie (Le Monde, 20 janv., p. 1, col. 4-5). Déverbal de relancer*. |