| REFROIDISSEUR, subst. masc. TECHNOL. Dispositif, appareil destiné à refroidir, à abaisser la température d'un corps solide ou liquide, ou à éviter des échauffements pouvant être dangereux. Si un commencement de gel se manifeste, il se traduit par un échauffement exagéré de l'eau contenue par le bloc qui se met à dégager de la vapeur. Arrêter immédiatement le véhicule, laisser tourner le moteur au ralenti et couvrir au mieux le radiateur, afin de l'empêcher de jouer son rôle de « refroidisseur » de liquide (Chapelain, Techn. automob., 1956, p. 330).Empl. adj. Au sortir des bacs refroidisseurs, la masse-cuite est soumise à un égouttage qui se fait dans les turbines (Rouberty, Sucr., 1922, p. 63).− FOND. ,,Forme métallique constituant une petite partie de l'empreinte soit du moule, soit du noyau, ayant pour but de hâter la solidification du métal coulé en contact avec elle`` (Bader-Th. 1962). − TABAC. ,,Équipement destiné à refroidir le tabac après séchage`` (Tabac 1982). Les refroidisseurs les plus courants sont constitués soit par des tunnels à bande continue avec convection d'air froid, soit par des cylindres rotatifs (Tabac1982). − ÉN. ATOMIQUE. ,,Agent réfrigérant traversant un réacteur, le plus généralement par circulation forcée, passant ensuite en circuit fermé par un échangeur thermique`` (Pir. Atom. 1959). Prononc. et Orth.: [ʀ
əfʀwadisœ:ʀ], [-ɑ-]. Étymol. et Hist. 1827 « vase où l'on refroidit quelque chose » (Chateaubr., Voyage en Amérique, Récolte du sucre d'érable, éd. M. Regard, 1969, p. 769 [La Pléiade]). Dér. de refroidir*; suff. -(iss)eur2*. Bbg. Joly (H.). Französische Neologismen. Leb. Spr. 1977, t. 22, n o4, p. 165. |