| * Dans l'article "REFOUILLER,, verbe trans." REFOUILLER, verbe trans. A. − [Corresp. à fouiller A 2 et 3] Fouiller de nouveau. Scholl fouille et refouille dans la montagne de cartes empilées auprès de la cheminée (...), appelant et blaguant tout haut tous les noms qui s'y trouvent (Goncourt,Journal, 1863, p. 1354).On s'est encore rassemblés... On allait refouiller le petit bois, buisson par buisson (Céline,Mort à crédit, 1936, p. 627). B. − CONSTR., BEAUX-ARTS. [Corresp. à fouiller A 2] Pratiquer un évidement (dans de la pierre, du bois). SCULPT. Accentuer les saillies (d'un matériau) en évidant davantage les parties creuses. Laisser de larges surfaces lisses en opposition avec des parties très-refouillées (Viollet-Le-Duc, Archit., 1872, p. 207).Les ceintures sont enrichies de tabliers qui évoquent une pièce d'orfèvrerie coulée au jet et refouillée par une fine ciselure (Viaux,Meuble Fr., 1962, p. 80). Prononc. et Orth.: [ʀ
əfuje], (il) refouille [-fuj]. Att. ds Ac. dep. 1878. Étymol. et Hist. 1. 1559 « fouiller de nouveau, chercher en fouillant » (O. de Magny, Odes, éd. Courbet, t. 2, p. 78); 2. 1832 « évider une pierre » (Raymond). Dér. de fouiller*; préf. re-*. DÉR. Refouillement, subst. masc.,constr. Action d'évider, de pratiquer un creux dans un matériau; résultat de cette action. Sculpt. Action d'accentuer les saillies en évidant les parties creuses. À l'aide du poinçon, on exécute les refouillements (Lambertie,Industr. pierre et marbre, 1962, p. 65).− [ʀ
əfujmɑ
̃]. Att. ds Ac. dep. 1878. − 1reattest. 1832 (Raymond); de refouiller, suff. -ment1*. BBG. − Thomas (A.) Nouv. Essais 1904, p. 272. |