| RECEVOIR, verbe trans. A. − [Avec un sens passif] 1. Qqn reçoit (qqc.) (de qqn).[Le suj. désigne le plus souvent une pers., un groupe, un organisme] a) Être mis en possession de, accepter, accueillir (ce qui a été envoyé, transmis, donné).
α) [Le compl. désigne des valeurs concr., matérielles] Recevoir un appel téléphonique, un cadeau, une lettre, un message, un paquet, un télégramme; recevoir de l'argent, l'aumône, un paiement, des subventions, un traitement; reçu mille francs de M. Un Tel; recevoir un prix, une récompense; recevoir des garanties, des offres; recevoir une donation, un legs; recevoir des étrennes. Listes d'ouvrages reçus par la rédaction d'un journal ou d'une revue (Civilis. écr., 1939, p. 24-15): Après la guerre de 1914-1918, l'État établit aussi quelquefois un troisième budget, servant à régler, sur les réparations reçues de l'Allemagne, les dommages de guerre français.
Lidderdale, Parlement fr., 1954, p. 225. − Absol. J'aime mieux recevoir que donner, me répondit-il brusquement; entendre que parler (Crèvecœur, Voyage, t. 2, 1801, p. 113). ♦ Proverbe. Il vaut mieux donner que recevoir (Ac.). − MÉD., BIOL. On sait (...) que les sangs de tous les individus sont loin d'être interchangeables, et qu'on ne peut sans péril injecter à celui-ci du sang de celui-là, alors qu'il recevra impunément du sang de cet autre (Cuénot, J. Rostand, Introd. génét., 1936, p. 90).
β) P. anal. − Recevoir par les sens. Synon. de percevoir.Suivant l'étymologie, les mots idée, image, ne devraient non plus s'appliquer qu'aux impressions reçues par le sens de la vue et aux réminiscences de ces impressions (Cournot, Fond. connaiss., 1851, p. 167).Le simple fait que certains rêves reproduisent avec plus ou moins de fidélité les images reçues par les sens suffit parfois à engendrer des doutes profonds (Milosz, Amour. init., 1910, p. 138). − Entendre. Dites-vous que la parole est reçue moins vite (...) par les personnes situées au fond de la salle (Wicart, Orateur, t. 2, 1936, p. 382). − ACOUST., ÉLECTR., RADIO, TÉLÉCOMM. Capter. Recevoir cinq sur cinq; recevoir de l'énergie électrique. Les auditeurs auront remarqué que la station de Vienne est bien mieux reçue (Vocab. radioph., [1933-52]). Appareil permettant de recevoir les ondes radiophoniques et de les reproduire (Lafon1969, s.v. récepteur de radio). b) Se voir conférer, témoigner quelque chose; accueillir (ce qui a été exprimé), en partic., prendre acte (de ce qui a été proposé). Recevoir des témoignages d'amitié, de sympathie; recevoir un enseignement, une formation sérieuse, de l'instruction; recevoir des nouvelles; recevoir des compliments, des félicitations, des honneurs, des louanges; recevoir des remerciements. Les perfides espérances que j'ai reçues de votre bouche ne me laissent que la honte d'une témérité dont je rougis (Lemercier, Pinto, 1800, iii, 12, p. 97).Tous les hommes sont égaux par le cœur. La femme du peuple qui voit son enfant prêt à être écrasé sous une roue a un cri aussi éloquent que la femme qui a reçu la meilleure éducation (Chênedollé, Journal, 1815, p. 79).V. envoi B 2 ex. de Civilis. écr. − En partic.
α) Se voir transmettre, attribuer quelque chose. ♦ Recevoir la vie, l'existence. Les parents de qui elle a reçu le jour (Ac.1835-1935). ♦ [Le suj. désigne une chose] Qqc. reçoit qqc.[Le statut des personnels administratifs] n'a pas encore reçu sa forme définitive (Encyclop. éduc., 1960, p. 252).Ce terme [cépage] n'est pas susceptible de recevoir une définition botanique exacte, c'est une unité systématique vigneronne qui s'intègre assez mal dans notre façon moderne de penser (Levadoux, Vigne, 1961, p. 25). ♦ [Le suj. désigne un être humain] Qqn reçoit qqc.Recevoir le baiser d'un ami. Elle a reçu mon amour, (...) j'ai reçu sa foi (Borel, Champavert, 1833, p. 175).Sans avoir reçu le don des langues, je suis un polyglotte assez distingué (About, Roi mont., 1857, p. 12).
β) Se voir confier (quelque chose). ♦ Recevoir les confidences de qqn. Recevoir les dernières volontés de qqn (Ac. 1835-1935). Au fig. Recevoir les derniers soupirs de qqn (Ac. 1835-1935). Assister quelqu'un à sa mort. Je l'ai assisté à son heure suprême; j'ai reçu ses derniers adieux, j'ai recueilli son dernier soupir (Sandeau, Mllede La Seiglière, 1848, p. 144).Je n'étais pas présente pour recevoir le dernier soupir. J'arrivai à cinq heures, c'était fini (Jouve, Paulina, 1925, p. 110). ♦ ADMIN., JUST. Se voir confier (une tâche, une charge officielle, un message). ADMIN. Recevoir une mission. Tous les papes, depuis l'origine, ont reçu et exercé les mêmes pouvoirs d'infaillibilité doctrinale et de juridiction immédiate et universelle (Boegnerds Foi et vie, 1936, p. 116).Recevoir + subst. non déterminé.Recevoir communication, confirmation, mission, notification (de qqc., de faire qqc.). Tout le monde lui parla d'acheter une voiture, et trois jours après avoir reçu avis de sa nomination il partit bravement par la malle-poste (Stendhal, L. Leuwen, t. 3, 1835, p. 419).La sous-commission des experts avait reçu pouvoir de la commission d'investissement de proposer toutes modifications ou rectifications au programme établi (Qq. aspects équip. agric., 1951, p. 28).JUST. Recevoir une déposition (Roland-Boyer 1983). c) [Dans les formules de politesse d'usage dans la correspondance] Synon. de agréer.Recevez, monsieur, mes salutations. Et je vous prie de recevoir l'assurance de mes sentiments les plus distingués (Flaub., Corresp., 1872, p. 9). d) RELIG. Prendre, accepter, accueillir ce qui est donné, communiqué; ,,être gratifié de`` (Marcel 1938). Recevoir une bénédiction, l'absolution, l'extrême-onction, un sacrement; recevoir la foi. Recevoir son pardon (Ac. 1835-1935). Elle ne désirait recevoir la communion qu'une fois par semaine environ (Jouve, Paulina, 1925, p. 216). ♦ Recevoir la lumière. ,,Être initié`` (Faucher 1981). − Au passif. Être reçu à (qqc.).Après cette initiation tout enfant nouveau-né est reçu à la Sainte Communion (Philos., Relig., 1957, p. 52-2). 2. Être l'objet (d'une action que l'on subit, de ce que l'on éprouve, de ce que l'on ressent). a) Qqn reçoit qqc.Je reçus l'accueil le plus flatteur (Brillat-Sav., Physiol. goût, 1825, p. 377). − Synon. de prendre (v. ce mot 1reSection V B 2 b).Recevoir un affront, un blâme, une gifle; recevoir des coups, des blessures; recevoir une balle; recevoir la pluie. Fam. Qu'est-ce qu'il a reçu! (Rob.). Synon. qu'est-ce qu'il a pris! − Recevoir les ordres de qqn. ,,Être soumis à sa volonté, à ses ordres`` (Ac.). − Locutions ♦ Recevoir un choc. V. choc C 1 a.J'avais posé sa valise sur une chaise et, en me retournant vers elle, je reçus un choc. Son visage s'était brusquement défait (Sagan, Bonjour tristesse, 1954, p. 26). ♦ Recevoir son compte. V. compte II C 3 c.Nous n'avons relevé dans la maison, ni dans le parc, aucune trace de sang. Le type a reçu son compte juste à l'endroit où il est tombé (Bernanos, Crime, 1935, p. 776). ♦ Recevoir le coup de grâce. V. coup A 2 synt. ♦ N'avoir de leçons, d'ordres à recevoir de personne. Quant aux vains scrupules dont vous me signalez le danger, je crois que, sous ce rapport, je n'ai de leçons à recevoir de personne (Curel, Nouv. idole, 1899, ii, 5, p. 216).Tu commences à m'agacer, mon garçon! je n'ai d'ordres à recevoir de personne, ici (H. Bazin, Vipère, 1948, p. 264). b) PHYSIOL., PHYS. Recevoir une excitation (v. ce mot A 2 a). Recevoir une impulsion (v. ce mot B 1). − [Le suj. désigne une chose] Qqc. reçoit qqc.Recueillir. Une vasque faite pour recevoir l'eau. Le miroir reçoit les images des objets (Ac.). ♦ [Le compl. désigne des rayons lumineux] Qqc. fait recevoir qqc. à qqc.; qqc. est reçu sur qqc.Recueillir. Cette configuration [d'une statuette, dit Rodin] lui fait recevoir en plein la lumière qui se distribue mollement sur le torse et les membres, et ajoute ainsi à l'agrément de l'ensemble (Rodin, Art, 1911, p. 53).Les rayons diffractés sont reçus sur une plaque photographique (Friedel, Cristallogr., 1926, p. 373). B. − [Avec un sens passif] Donner accès, laisser entrer. 1. Qqn reçoit (qqn).Laisser entrer, accueillir (une personne qui se présente, un invité, un client). Recevoir la famille tous les dimanches; recevoir qqn à sa table; recevoir la visite de qqn. − Souvent au passif. Qqn est reçu chez qqn. Pour lui « les duchesses » ont une importance énorme, parce que sa vanité est flattée lorsqu'il est reçu chez elles (Larbaud, Journal, 1932, p. 260). − Dans le lang. admin., officiel, professionnel. On alla le recevoir au bas de l'escalier (Ac.1835-1935).Ce fut également pendant le conseil que M. Viviani alla recevoir l'ambassadeur d'Allemagne qui devançait le rendez-vous demandé par lui la veille (Joffre, Mém., t. 1, 1914, p. 226).Permettre à ces praticiens de recevoir en consultation des malades qui leur sont adressés personnellement (Réforme hospit., 1959, p. 15). − Absol. Recevoir fréquemment, peu, très peu; recevoir à dîner; monsieur le Directeur reçoit de telle heure à telle heure. On reçoit demain à la Cour. Ce ministre reçoit deux fois par semaine (Ac.1878, 1935).Tullia recevait. Tous les lundis elle donnait un thé (Balzac, Prince Bohême, 1840, p. 387). 2. Qqn reçoit qqn.[L'accent est mis sur la manière de recevoir] Recevoir de telle ou telle manière. Recevoir amicalement, froidement, simplement. Un vieux chanoine, qui nous reçut comme des chiens (Mmede Chateaubr., Mém. et lettres, 1847, p. 95). − Loc. Recevoir qqn à bras ouverts. Partout, grâce au képi du prince Grégory, nos chasseurs étaient reçus à bras ouverts (A. Daudet, Tartarin de T., 1872, p. 120).V. bras ex. 78.Recevoir qqn en coup* de vent. Recevoir qqn entre deux portes (v. porte1I A 2 a γ). Fam. Recevoir qqn comme un chien dans un jeu de quilles (Ac.). − Au passif. Être bien, mal reçu; être reçu comme chez soi. Nous étions reçus à cœur ouvert partout, et toujours il fallait manger et boire (Loti, Mon frère Yves, 1883, p. 108). 3. Surtout au passif. Admettre, accueillir (quelqu'un, quelque chose) sous certaines conditions, après diverses épreuves. − [En parlant de candidats à un examen, un concours] Synon. admis.Être reçu à un concours, à un examen; être reçu premier, haut la main; être reçu chirurgien, docteur, lieutenant, médecin. Le latin m'ennuie, et si ce n'était qu'il faut être reçu bachelier, je n'en ferais de ma vie (Fromentin, Dominique, 1863, p. 66).Les élèves licenciés de l'École Normale Supérieure (...) reçus à l'épreuve orale de la partie théorique, peuvent (...) effectuer une période d'initiation aux fonctions d'enseignement (Encyclop. éduc., 1960, p. 374). ♦ ARTS DU SPECTACLE. [La structure d'accueil est le comité de lecture, la direction de l'institution] Accepter (une œuvre) en vue de la monter. [La Comédie Française] reçut − en 1881, c'était méritoire − Les Corbeaux d'Henry Becque et les joua en 1882 (Dussane, La Comédie Fr., Paris, Hachette, 1960, p. 56).Au part. passé. Pièce reçue à l'Opéra. [La structure d'accueil est le public] Pièce bien reçue. Les Mémoires d'Outre-Tombe, mal reçus du public, déplurent particulièrement à M. Dubois qui reprochait à Chateaubriand l'outrance du langage et le vide de la pensée (A. France, Vie fleur, 1922, p. 451). − Recevoir le chapeau de cardinal, la croix de la Légion d'honneur. ,,Être nommé cardinal, chevalier de la Légion d'honneur`` (Ac. 1935). 4. Littér. Être reçu à + inf.Avoir le droit de, être autorisé à, être admis à. Tout le monde, d'ailleurs, est reçu à payer comptant (R. Bazin, Blé, 1907, p. 255).Personne n'est reçu à venir du dehors lui demander [au philosophe] explications et comptes rendus de mandat (Nizan, Chiens garde, 1932, p. 43). − DR. Admettre. On l'a reçu à prouver (Ac.1835-1935).Celui qui ne peut pas trouver une caution, est reçu à donner à sa place un gage en nantissement suffisant (Code civil, 1804, art. 2041, p. 367). ♦ P. ext., loc. Fin de non-recevoir. V. fin1B 1 dr. 5. PHYS., TECHNOL., ARTS PLAST., GÉOL., ZOOL. Accueillir. − Qqn reçoit qqc.Cette presse [à platine] étant en marche les seuls gestes nécessaires de l'ouvrier sont pour marger sa feuille, c'est-à-dire pour la placer contre les taquets de marge établis par lui et pour la recevoir (Valotaire, Typogr., 1930, p. 47). − Qqc. reçoit qqc.Le prothorax est canaliculé en dessous pour recevoir le bec (E. Perrier, Zool., t. 1, 1893, p. 1276).Le tirage d'une affiche une fois achevé, on efface le dessin par le même procédé de grainage et la pierre est prête à recevoir une nouvelle composition (Arts et litt., 1935, p. 30-17). ♦ Accueillir (en amortissant). Et terminons en représentant (...) un amortisseur pour recevoir le choc des portes qui est tout simplement formé en pratiquant sur le mur un trou tronconique dans lequel on peut engager la plus grande base du bouchon, ainsi tenu solidement (Rousset, Trav. pts matér., 1928, p. 61). ♦ Laisser entrer, recueillir. Une autre dépression (...) s'était formée de façon à recevoir, à l'époque du Westphalien supérieur, les dépôts d'eau douce ou saumâtre (Lapparent, Abr. géol., 1886, p. 193). C. − Empl. pronom. réfl., SPORTS. ,,Prendre (ou reprendre) contact avec le sol en équilibre, notamment à la fin d'un saut`` (Petiot 1982). Se recevoir en souplesse. La chute s'exécute en se recevant au sol sur les talons, les jambes tendues (R. Vuillemin, Éduc. phys., 1941, p. 146). − [En parlant d'un cheval qui a sauté] Se recevoir bien ou mal. Arriver de l'autre côté de l'obstacle d'aplomb sur ses jambes ou avoir du mal à retrouver son équilibre en touchant terre (d'apr. Pearson 1872). Mal placé, mal assis, n'accompagnant pas l'animal, se recevant mal et le faisant mal se recevoir du même coup (Vialar, Bien-aller, 1952, p. 53). Prononc. et Orth.: [ʀ
əsəvwa:ʀ], (il) reçoit [ʀ
əswa]. Passy 1914, Barbeau-Rodhe 1930, Lar. Lang. fr. [ʀ
əsə-], Barbeau-Rodhe 1930 [ʀ
əsvwa:ʀ], [ʀ
əzvwa:ʀ], et dans je reçois [ʒ
ə
ʀswa], [ʒ
ʀ
ə-]. Martinet-Walter 1973 dans il faut le recevoir [ʀ
əsə-] (15/18). Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. a) 2emoit. xes. reciwre « accepter quelqu'un, laisser entrer quelqu'un » (St Léger, éd. J. Linskill, 57); b) ca 1145 « accueillir quelqu'un d'une certaine manière » (Wace, Conception N.-D., éd. W. R. Ashford, 56 : Cil le recut mut bonement); c) 1721 (Montesquieu, Lettres persanes, t. 1, p. 97: nous sommes reçus agréablement dans toutes les compagnies et dans toutes les sociétés); d) 1727 recevoir la visite de qqn (Boissy, Français à Londres, 7, p. 31); 2. a) ca 1050 « prendre, accepter ce qui est offert » (Alexis, éd. Chr. Storey, 98); b) 1155 (Wace, Rou, éd. I. Arnold, 13815: Primes li rei, puis li barun Orent tuit receü baptesme); c) ca 1100 « subir » (Roland, éd. J. Bédier, 1178: colps ferir, e receivre et duner); d) ca 1165 « éprouver (un sentiment) » (Benoît de Sainte-Maure, Troie, éd. L. Constans, 16041: Mout ont grant joie receüe); 3. a) ca 1100 « agréer, admettre » (Roland, 38: Si recevrez la lei des chrestiens); b) 1579 (H. Estienne, Precellence, éd. H. Huguet, p. 177: ce mot jeune d'autant plus aisément doit etre receu parmi nous); c) 1657-58 (Pascal, Art de persuader, section II, éd. L. Lafuma, p. 356: jamais une démonstration dans laquelle ces circonstances sont gardées n'a pu recevoir le moindre doute); 4. ca 1265 p. ext. (Brunet Latin, Tresor, éd. F. J. Carmody, p. 313: comme la cire reçoit la figure dou saiel); 5. 1283 dr. recevoir en jugement (Philippe de Beaumanoir, Coutumes, éd. A. Salmon, t. 1, p. 128), d'où fin de non recevoir (Est. 1538, s.v. praescribo); 6. déb. xves. « installer dans une charge, une fonction » (Arch. Nord, B, 146, 7ecahier, f o6); 7. 1611 part. passé subst. « récépissé » (Cotgr.); 8. 1872 sports se recevoir « prendre ou reprendre contact avec le sol » (Pearson). Du lat. recipere (de re « en arrière » et « en retour » et capere « prendre ») « retirer, ramener », « prendre en retour, reprendre, se reprendre » et par effacement du sens de la particule « accueillir, accepter, admettre », avec changement de conjug. au xiiies. (v. T.-L.) de receivre à recevoir comme percevoir*. Fréq. abs. littér.: 19 598. Fréq. rel. littér.: xixes.: a) 36 671, b) 28 983; xxes.: a) 22 921, b) 22 739. Bbg. Bogacki (K.). Les Prédicatifs locatifs stat. en fr. Warszawa, 1977, p. 67. − Chaurand (J.). Conversion des actants et coréférence des circonstants. Ling. Investig. 1985, t. 9, n o1, pp. 55-68. − Gross (G.). Un Cas de constr. inverse: donner et recevoir. Ling. Investig. 1982, t. 6, pp. 1-44. − Guiraud (P.). Mél. d'étymol. arg. et pop. Cah. Lexicol. 1970, t. 17, p. 14. − Koch (P.). Verb-Valenz-Verfügung. Heidelberg, 1981, p. 224, 271, 305, 331. − Lanly (A.). Morphol. hist. des verbes fr. Paris, 1977, pp. 157-159. |