| RAVELIN, subst. masc. FORTIF. Ouvrage extérieur composé de deux faces faisant un angle saillant et servant à couvrir une courtine ou un fort. Fébriano court avertir Chépar: celui-ci consent à recevoir Ondouré au milieu de la nuit, sur un des ravelins du fort (Chateaubr., Natchez, 1826, p. 318).En bouquets formidables (...) se décrivent les trajectoires de milliers de boulets écrasant les ravelins de cités et de places, à peine construites par lui dans tous leur détails, et fortifiées (Valéry, Variété [I], 1924, p. 249).Prononc. et Orth.: [ʀavlε
̃]. Att. ds Ac. 1694-1878. Étymol. et Hist. 1450 ravellin (Aveu de Méru, A. N. Q 8532ds Gdf. Compl.); 1500 revellin (J. d'Auton, Chron., éd. Maulde la Clavière, t. 1, p. 134); 1544-53 ravelin (Monluc, Comment., l. II, I, 425 ds Hug.). Empr. à l'ital.rivellino, terme de fortif. att. dep. le xves. (L. Pulci d'apr. DEI), var. ravellino (1555, Franzesi, ibid.), dér. dimin. de riva (rive*). Voir FEW t. 10, pp. 413b-414a, et Hope, p. 49. Bbg. Kohlm. 1901, p. 54. − Wind 1928, p. 100, 131. |