| RÂPURE, subst. fém. Matière enlevée à une substance que l'on râpe. Râpure d'ivoire. La face était si blême qu'elle semblait saupoudrée avec de la râpure de marbre (Flaub., Salammbô, t. 1, 1863, p. 38).Délayez une demi-livre de farine de maïs dans un litre de lait chaud; jetez-y (...) de la râpure de citron (Pesquidoux, Chez nous, 1923, p. 106).Prononc. et Orth.: [ʀ
ɑpy:ʀ]. Att. ds Ac. dep. 1762. Étymol. et Hist.1. 1259-64 vin de raspure « vin de qualité inférieure » (Chansons et dits artésiens, XIII, 82, éd. R. Berger, p. 179); 2. 1598 « ce qu'on enlève d'une substance qu'on travaille à la râpe » (Joubert, Gr. chir., p. 483 ds Gdf. Compl.). Dér. de râper*; suff. -ure1*. |