| RANCIDITÉ, subst. fém. A. − État, qualité de ce qui est rance. Il faut éviter les topiques gras et onctueux, les emplâtres, les pomades, les cérats, qui bouchent les pores, et qui tournant aisément à la rancidité, deviennent irritans (Geoffroy, Méd. prat., 1800, p. 96).Et [l'huile de lin] a acquis un certain degré de rancidité que les peintres désignent sous le nom de gras (Manuel du fabricant de couleurs, t. 1, 1884, p. 52). B. − PEINT. ,,Tache provenant de la mauvaise qualité de l'huile`` (Jossier 1881). L'aspect de cette peinture est tendre et lumineusement mat; aucune rancidité n'en jaunit les nuances roses, azurées et blanches (Th. Gautierds Lar. 19e-Lar. Lang. fr.). Prononc. et Orth.: [ʀ
ɑ
̃sidite]. Att. ds Ac. dep. 1762. Étymol. et Hist. 1752 « qualité d'une graisse devenue rance » (Trév.). Dér. sav. du lat. randicus (rance1*); suff. -(i)té*. |