| RAMPEMENT, subst. masc. A. − Action de ramper; mouvement de reptation. Le rampement de la couleuvre, du serpent (Ac. 1835-1935). Le premier [Barye], il a rendu le tressautement du repos, le sillonnement tranquille de la force et de la vitesse dans le courant des muscles aux grands méplats carrés, le flottement élastique, dans la marche, du corps sous la peau distendue, le rampement du bond (Goncourt, Journal,1875, p. 1097).Ce sont des formes obscures qui passent, glissent ou bondissent: quelque chose qui tient de l'animal et de l'homme; de l'animal par le rampement et l'attitude du corps, de l'homme par la vie et la mobilité de l'œil (Pesquidoux, Chez nous,1921, p. 180). − Au fig. [Corresp. à ramper I C 2] Le peuple qui n'obéirait pas à ses propres instincts de rampement, et ferait mine de révolte, disparaîtrait tôt ou tard de la terre, comme la feuille d'automne (Lautréam., Chants Maldoror,1869, p. 187). B. − CH. DE FER. ,,Mouvement longitudinal des rails, très lent, qui paraît dû à la succession des déformations élastiques entre les traverses`` (Lar. encyclop., Lar. Lang. fr., Lexis 1975). Prononc. et Orth.: [ʀ
ɑ
̃pmɑ
̃]. Att. ds Ac. dep. 1762. Étymol. et Hist. 1. 1538 « action de ramper, mouvement de ce qui rampe » (Est. d'apr. FEW t. 16, p. 659b); 2. 1964 ch. de fer (Lar. encyclop.). Dér. de ramper*; suff. -ment1*. Fréq. abs. littér.: 18. |