| RADIAL1, -ALE, -AUX, adj. A. − Relatif au rayon d'un cercle. (Dict. xixeet xxes.). B. − Qui est disposé, dirigé ou qui s'exerce, s'effectue selon un rayon, c'est-à-dire perpendiculairemlent à un axe. Charge, poussée radiale. Les ailettes [du ventilateur centrifuge] sont planes et radiales (Ser,Phys. industr.,1888, p. 676).Le centre instantané de rotation doit se trouver à la fois sur l'un et l'autre essieu ce qui oblige à une convergence ou orientation radiale des essieux (Périsse,Automob.,1907, p. 44). ♦ Au fig. Bond en avant des énergies radiales, suivant l'axe principal de l'évolution (Teilhard de Ch.,Phénom. hum.,1955, p. 271). − Spécialement ♦ ASTROPHYS. Vitesse radiale. Projection de la vitesse d'un astre sur la ligne de visée qui joint l'observateur à l'astre. L'effet Doppler informe les astronomes sur la vitesse radiale des étoiles ou des nébuleuses (Ruyer,Cybern.,1954, p. 149). ♦ AUTOMOB. Pneu à carcasse radiale; pneu radial, p. ell., radial, subst. masc. Pneu dont la carcasse, constituée de fils d'acier disposés en forme d'arceaux droits dont le plan passe par l'axe de la roue, varie indéfiniment sous la charge. Par sa conception et sa longévité, le radial permet, en plus, d'économiser des matières premières (L'Express,20 juin 1977, p. 93, col. 2): 1. Aiguillonnés par Michelin, qui, depuis son offensive de 1975, a grignoté 4 pour cent du marché (dont 10 pour cent chez Ford), les Américains équipent en série de pneus radiaux 75 pour cent de leurs modèles.
L'Express,20 juin 1977, p. 93, col. 2. ♦ PHYS. Champ radial. Champ vectoriel dont les lignes de force sont perpendiculaires à des sphères concentriques ou à des cylindres coaxiaux. (Dict. xxes.). ♦ TECHNOL. Perceuse radiale; p.ell., radiale, subst. fém. Perceuse dont le foret peut se déplacer latéralement en tous sens, de façon à faire plusieurs trous sans déplacer la pièce. Lorsque la pièce à percer est trop lourde ou trop encombrante pour pouvoir être supportée par la table de la machine à percer à colonne, on a recours à la machine à percer radiale (Gorgeu,Machines-outils,1928, p. 183). ♦ URBAN. Artère, voie radiale, autoroute radiale, p. ell., radiale, subst. fém. Voie de circulation importante qui joint le centre d'une agglomération à une voie périphérique ou une métropole à une ville de province. Autoroutes, radiales, rocades, périphériques, des milliards ont été engloutis pour débloquer les points chauds. En vain (Le Point,17 mai 1976ds Gilb. 1980): 2. ... passages souterrains qui, aux portes de Paris, permettent aux véhicules circulant sur la rocade dite « des boulevards militaires » d'éviter les courants de circulation qui empruntent les artères radiales de la capitale.
J. Thomas, Route,1951, p. 313. P. anal. Création de promenades plantées et de radiales vertes entre les espaces libres, avec pistes cyclables derrière l'écran latéral de végétation (Gds ensembles habit.,1963, p. 18).C. − Qui comporte des rayons, de forme rayonnée. − Spécialement ♦ ANTIQ. Couronne radiale. Couronne formée d'un cercle entouré de rayons, qui servait d'attribut aux empereurs romains mis au rang des dieux. (Dict. xixeet xxes.). ♦ HÉRALD. Couronne radiale. Couronne surmontée de pointes ou de rayons (Dict. xixeet xxes.). Prononc. et Orth.: [ʀadjal], plur. masc. [-o]. Homon. radial2. Att. des Ac. dep. 1835. Étymol. et Hist. 1615 « qui se rapporte aux rayons » (E. Binet, Essay sur les Merveilles de nature d'apr. Tolmer ds Fr. mod. t. 14, p. 284); 1941 subst. fém. « voie importante joignant le centre de la ville à la périphérie » (G. Bardet, Probl. d'urban., p. 21). Dér. sav. de radius, v. radiaire; suff. -al*; cf. le lat. médiév. radialis « relatif au rayon » 1267 ds Latham. |