| RACÉ, -ÉE, adj. A. − [En parlant d'un animal] Qui est de race pure, en présente tous les caractères. Les cheptels et les étalons racés (Martin du G., Devenir, 1909, p. 190). B. − [En parlant d'une pers.; corresp. à race I A 2 a] Qui a de la race; qui a de la distinction, de l'élégance, de la finesse, au physique et/ou au moral. [L'homme des faubourgs] sentit tout de suite ce qu'il y avait de spirituel et de racé dans cette vraie petite Française, si fine et si vivace (Benjamin, Gaspard, 1915, p. 92).V. centre I C ex. 4. − [P. méton.; en parlant d'un attribut de la pers.] Allure racée. Admirer cette élégance si naturellement racée, ce veston qui, même fatigué, tombait si bien (Arnoux, Solde, 1958, p. 42). − P. anal. [En parlant d'un inanimé, d'une œuvre, d'un produit] Voiture racée; avion, bateau aux lignes racées. Écrire une note sur un bon livre − et surtout sur un livre assez racé (Du Bos, Journal, 1925, p. 234). Prononc. et Orth.: [ʀase]. Att. ds Ac. 1935. Étymol. et Hist. 1890 allure racée ici, d'une femme (Maupass., Contes et nouv., t. 1, Inutile beauté, p. 1145). Dér. de race*; suff. -é*. Fréq. abs. littér.: 22. Bbg. Quem. DDL t. 13. |