| RACLAGE, subst. masc. Action de racler; résultat de cette action. Synon. grattage.Raclage des peaux, des troncs. Pour se mettre à l'abri de ce danger [le taenia], on emprunte la viande crue au mouton et au cheval. Sa préparation se fait (...) en la râpant avec le tranchant d'un bon couteau; on obtient ainsi, par raclage, une pulpe (...) qu'on absorbe en boulettes (Macaigne, Précis hyg., 1911, p. 227).Le traitement des verrues plantaires est parfois difficile (...). Le raclage est insuffisant. Les applications de substances caustiques conduisent à des échecs (Quillet Méd.1965, p. 307).− INDUSTR. DU BOIS. ,,Opération qui consiste à parfaire le dos des planches de liège en en éliminant la croûte`` (Métro 1975). Le raclage enlève à la planche (...) la croûte ligneuse [et lui fait perdre] 25 à 30 p. 100 de son poids (Brunet, Matér. vinic., 1925, p. 486). Prononc. et Orth.: [ʀ
ɑkla:ʒ], [ʀa-]. Martinet-Walter 1973 [-ɑ-], [-a-] (7, 10). Nocard, Leclainche, Mal. microb. animaux, 1896, p. 371: râclage. Étymol. et Hist. 1. 1846 râclage « éclaircissement du bois taillis qu'on ne veut couper qu'à onze ou quinze ans » (Besch.); 2. 1875 raclage « action de racler » (Lar. 19e). Dér. de racler*; suff. -age*. |