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QUINTAL, -AUX, subst. masc.
A. − MÉTROLOGIE
1. Anciennement, poids de cent livres (symb. q). Une immense collection d'anciens journaux (...) pesant environ quatre quintaux, qu'on lui livra sur le pied de cinq sous la livre (Jouy,Hermite, t. 3, 1813, p. 212).Ils emportaient pour trois mois de vivres, c'est-à-dire trois quintaux de farine, cinquante livres de riz, cinquante livres de farine d'avoine, un quintal de viande de cheval séchée (Verne,Enf. cap. Grant, t. 2, 1868, p. 115).
2. Poids de cent kilogrammes (symb. q). Rendement de x quintaux de blé à l'hectare. Obtenir un certain nombre (...) de quintaux de blé, de tonnes de ciment ou de fer (Perroux,Écon. XXes., 1964, p. 598).
♦ Quintal métrique*.
B. − Au fig., peu usité. Grande quantité. Un quintal de mélancolie ne payait pas une once de frippe (Balzac,Corresp., 1834, p. 476).
Prononc. et Orth.: [kε ̃tal], plur. masc. [-o]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. Ca 1220 (Beuve de Hanstone, éd. A. Stimming, I, 3948). Empr., par l'intermédiaire du lat. médiév.quintale (xiies. ds Du Cange), à l'ar. qinṭār « quintal », lui-même empr. par l'intermédiaire de l'araméen au gr. médiév. κ ε ν τ η ν α ́ ρ ι ο ν, empr. au lat. tardif centenarium « poids de cent livres » (vie-viies. ds Blaise Lat. chrét.). La forme quintar, att. aux xiiieet xives. (ds Gdf. Compl.) est prob. empr. directement à l'ar. Voir FEW t. 19, p. 94. Fréq. abs. littér.: 52.