| QUEUX1, subst. masc. Vx. Cuisinier. Un queux, un sommelier d'armures, deux valets de sommiers à raison de dix livres par mois chaque! (Hugo, N.-D. Paris, 1832, p. 488).J'entends que ton mari, que l'on dit être un queux recommandable, se lève, crevé ou non, et mette la main à la pâte (Sand, Beaux MM. Bois-Doré, t. 2, 1857, p. 121).Marmitons, queux, servants, avec des pals rougis, Des fourches, des tridents et des pieux et des piques (Leconte de Lisle, Poèmes barb., 1878, p. 342).♦ HIST. Grand queux de France. ,,Officier de la maison du roi chargé du service de la bouche`` (Lep. 1948). ♦ Maître queux. V. maître1II A 2 b. Prononc. et Orth.: [kø]. Homon. et homogr. queue, queux2. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. Ca 1100 cous cas régime plur. (Roland, éd. J. Bédier, 1817); ca 1165 keu cas suj. plur. (Guillaume d'Angleterre, éd. M. Wilmotte, 1818); 1174-76 coeu cas régime sing.; keus cas suj. sing. (Guernes de Pont-Ste-Maxence, St Thomas, éd. E. Walberg, 1291; 1292); fin xiies. princes queurs de la coisine (Prophéties de David, 69 ds T.-L.); ca 1280 Li maistre ques (Merveilles de Rigomer, 7684, ibid.). Du lat. coquus « cuisinier », devenu cocus. |