| PÉRIANTHE, subst. masc. BOT. Ensemble des enveloppes protectrices des organes reproducteurs d'une fleur comprenant le calice et la corolle. Le calice (...) est l'enveloppe la plus extérieure de la corolle, et la soutient lorsqu'elle est épanouie. Il est charnu dans le rosier et divisé en cinq parties; on l'appelle alors périanthe (Bern. de St-P., Harm. nat.,1814, p. 324).Les Amentifères (Noisetier, Charme, Noyer, etc.) ont des fleurs simples et des chatons qui ressemblent à des strobiles (cônes) de Gymnospermes. L'évolution se marquerait donc par l'acquisition du périanthe, puis par la fusion des pièces (Hist. gén. sc.,t. 3, vol. 1, 1961, p. 433).Prononc. et Orth. : [peʀjɑ
̃:t]. Att. ds Ac. dep. 1835. Étymol. et Hist. 1749 périanthe (Dalibard, Florae Parisiensis Prodomus, Préf., p. XXXIX); 1765 perianthium (Encyclop. t. 12) − 1771, Trév.; av. 1778 perianthe (Rousseau, Dict. de bot., éd. R. de Vilmorin ds
Œuvres compl., t. 4, p. 1237). Empr. au lat. mod. des botanistes perianthium « id. » 1686 (Ray, Hist. Plant., t. 1, p. 22), formé du gr. π
ε
ρ
ι
̓, v. péri- et α
́
ν
θ
ο
ς, v. -anthe; cf. le gr. π
ε
ρ
ι
α
ν
θ
η
́
ς « avec des fleurs tout autour ». |