| PÉRENNISER, verbe trans. A.− Rendre durable, permanent un phénomène, un objet, une espèce. Mais ce qui est particulièrement important, c'est de tenir pour l'avenir l'assurance que le capital hospitalier existant trouvera en lui-même les moyens de se pérenniser et de s'entretenir dans un état fonctionnel satisfaisant (Organ. hospit. Fr.,1957, p. 27).Seules, les transformations des gènes du germen sont pérennisées et constituent des mutations; tandis que les adaptations de l'individu aux conditions ambiantes particulières (...) disparaissent avec lui (Hist. gén. sc.,t. 3, vol. 2, 1964, p. 630). B.− DR. ADMIN. Titulariser un fonctionnaire dans son emploi. Au terme d'une période de cinq ans d'exercice, les maîtres d'école annexe (...) peuvent être pérennisés par arrêté rectoral, sur proposition de l'inspecteur d'académie (Encyclop. éduc.,p. 312). − Empl. adj. Les maîtres pérennisés des cours complémentaires, titulaires d'une licence d'enseignement du second degré, admis à la partie théorique du concours sont dispensés du séjour dans un centre (Encyclop. éduc.,p. 373). REM. Pérennisation, subst. fém.,dr. admin. Action de pérenniser; résultat de cette action. Il donne un avis sur la pérennisation des instituteurs de cours complémentaires, sur le recrutement du personnel auxiliaire, sur le mouvement du personnel titulaire (Encyclop. éduc.,p. 44). Prononc. : [peʀ
εn(n)ize], [-ʀenize], (il) pérennise [peʀ
εn(n)i:z], [-ʀeni:z]. Étymol. et Hist. 1553 paranniser (Ronsard, Amours, L, 7,
Œuvres, éd. P. Laumonier, t. 5, p. 116); 1572 perenniser (Jean de La Taille, Saul fur., I, éd. 1572 ds Gdf.). Dér. du lat. perennis (v. pérenne) avec francisation d'apr. par* et an*, année* chez Ronsard; dés. -er. |