| PÉPÉ, subst. masc. Fam. Grand-père; p.ext., pop., homme âgé. Adieu, mes chers enfants. Je vous embrasse bien tendrement avec la chère petite Camille que je vois d'ici, heureuse, gaie, causant avec ses petits poulets et pensant quelquefois à Mémé et Pépé de l'Éco Noma (Pasteur,Corresp.,1884,p.423).−(...) Ça ne m'aurait pas trop déplu qu'il [mon fils] entre dans les ordres bien que je préfère avoir un petit-fils. Pendant deux mois il ne parla que du séminaire. Puis il cessa d'y penser. Il devenait athée. −Qu'est-ce que c'est que ça, pépé? demande Michou (Queneau, Loin Rueil, 1944, p.222).REM. Papé, subst. masc.,var. région. (Midi). −(...) Prends-le, monte-le à ta ferme, soigne-le. Et, quand les temps auront passé, si je suis encore en vie, je reviendrai le chercher. −Ça, j'en suis capable, dit le papé. Et, merci, berger, de m'avoir fait voir ta pitié avant de partir (Giono, Gd troupeau, 1931, p.37). Prononc. et Orth.: [pepe]. Homon. pépée. Étymol. et Hist. 1796 «papa» (Restif de La Bret., M. Nicolas, p.177); 1855 «grand-père» (Sand, Hist. vie, t.4, p.200). Redoublement de la 1resyllabe de père*. Fréq. abs. littér.: 14. Bbg. Quem. DDL t.25. |