| PÉCULAT, subst. masc. DR. ROMAIN, DR. PÉNAL, vieilli. Soustraction ou détournement des fonds publics ou des biens de l'État par un dépositaire ou comptable public (d'apr. Cap. 1936). Accusé, coupable de péculat. Quatre tribunaux permanens (...) composés de sénateurs, qui connaissent (...) des crimes dont les sénateurs peuvent se rendre coupables, de la brigue, de la concussion, du péculat (Michelet, Hist. romaine, t.2, 1831, p.119).Que faut-il abhorrer dans cette maison, la malpropreté ou la méchanceté? Y a-t-il eu vraiment péculat parlementaire dans les proportions qu'on dit? (Vogüé, Morts, 1899, p.304).Prononc. et Orth.: [pekyla]. Ac. 1694, 1718: peculat; dep. 1740: pé-. Étymol. et Hist. 1530 (ds F. Isambert, Recueil général des anciennes lois françaises, 12, 144 d'apr. FEW t.8, p.114a). Empr. au lat. peculatus «malversation», dér. de peculari «se rendre coupable de malversation». |