| PYRALE, subst. fém. ENTOMOL. Insecte Lépidoptère nocturne dont la chenille est particulièrement nuisible à la vigne. Viger, interrogé par un reporter, a déclaré qu'il s'adonnait exclusivement à l'agriculture (plus de tanières, mes amis) et que les vrais criminels, dans tout cela, c'étaient le charançon, la pyrale et le philloxéra. Ô grande âme! (Clemenceau, Vers réparation, 1899, p. 153).Les traitements à base d'arsenite de soude sont plus spécialement indiqués contre la pyrale (Levadoux, Vigne, 1961, p. 80).Prononc. et Orth.: [piʀal]. Att. ds Ac. dep. 1878. Étymol. et Hist. 1804 (Duméril Hist. nat., p. 132, § 352). Adapt. du lat. pyralis, -idis « insecte qui vit dans le feu », d'où au xvies. les formes pyralis, 1562 (Du Pinet, Pline, p. 416: La Belette et la corneille s'entrehaïssent mortellement: aussi font la Tourterelle et une grosse mousche nommée pyralis), pyralide, xvie-déb. xviies. ds Hug., pyrale, 1562 (Du Pinet, Pline, p. 440), gr. π
υ
ρ
α
λ
ι
́
ς, -ι
́
δ
ο
ς « id. », dér. de π
υ
̃
ρ « feu ». Cf. pyralis, 1775 (Fabricius, Systema Entomologiae, 645 ds Neave), pyralides, 1758 (Linné Syst. nat. ds Agassiz Lep., p. 58) pour désigner le lépidoptère. |