| PURPURIN, -INE, adj. De couleur pourpre ou voisine de la pourpre. Synon. pourpré, pourprin.Lèvres purpurines. Cette fraîcheur rosée, ces couleurs purpurines qui décorent les joues de la femme pendant son âge d'insouciance (Balzac, L. Lambert, 1832, p. 142).Une loge (...) avec le rouge cerise d'un écran à moitié levé et le fond purpurin plus sombre du papier de tenture (Huysmans, Art mod., 1883, p. 135).La peau purpurine De vos gentils souliers d'un rouge de glaïeuls (Montesquiou, Hort. bleus, 1896, p. 77).V. orchis ex.− Empl. subst. masc. sing. à valeur de neutre. Couleur pourpre ou voisine de la pourpre. Le violet [de Chine], le vieux violet, arrivé au ton chaud, velouté, sans tomber dans le purpurin brunâtre, le beau violet aubergine (E. de Goncourt, Mais. artiste, t. 2, 1881, p. 243). Prononc. et Orth.: [pyʀpyʀ
ε
̃], fém. [-in]. Att. ds Ac. dep. 1762. Étymol. et Hist. 1309 « qui approche de la couleur pourpre » boys purpurain (Pierre de Paris, trad. de la Consolatio philosophiae de Boece, éd. A. Thomas ds Notices et extraits des mss de la B.N., t. 41, p. 52); 1523 couleur purpurine (Parthenice mariane, trad. J. de Mortieres, 78b ds Rom. Forsch. t. 32, p. 139). Réfection d'apr. le lat. purpura (v. pourpre1) de l'a. fr. po(u)rprin « de couleur pourpre », 1121-34 purprine colur (Philippe de Thaon, Bestiaire, 2461 ds T.-L.); v. pourprin (dér. sous pourpre1*). |