| PURPURA, subst. masc. PATHOL. Syndrome caractérisé par une éruption cutanée de taches rouges ou bleues, ne s'effaçant pas à la pression, et consécutives à des hémorragies provoquées notamment par des altérations de la paroi capillaire, de la crase sanguine, en rapport avec des maladies d'origine infectieuse, toxique, etc. À cette symptomatologie peuvent s'ajouter des hémorragies plus ou moins abondantes et généralisées: purpura sous forme de pétéchies ou d'ecchymoses (Teissier, Duvoirds Nouv. Traité Méd.fasc. 2 1928, p. 31).On conclut en présence d'un purpura rhumatoïde à un terrain allergique, mais l'allergène manque (...). Dans quelques cas cependant, on trouve à l'origine une agression infectieuse (angine, adénite), ou alimentaire, ou médicamenteuse (...) ou toxique (Ravault, Vignon, Rhumatol., 1956, p. 565).Prononc. et Orth.: [pyʀpyʀa]. Plur. des purpuras. Étymol. et Hist. 1827 pathol. (Rayer, Traité théor. et pratique des maladies de la peau, Paris, t. II, 1826-27, p. 542). Mot lat. signifiant pourpre (v. pourpre1). DÉR. Purpurique, adj.Qui caractérise le purpura. Synon. purpuracé.L'éruption peut prendre un caractère hémorragique; la peau se couvre de taches purpuriques (Teissierds Nouv. Traité Méd.fasc. 1 1926, p. 141).Croizat (1949) estime qu'il est probable qu'à côté d'un purpura rhumatoïde autonome, il existe un purpura rhumatismal, forme purpurique de la maladie de Bouillaud (Ravault, Vignon, Rhumatol., 1956, p. 565).−[pyʀpyʀik]. − 1resattest. a) 1827 chim. acide purpurique (Encyclop. Méthod. méd., t. 12), b) 1926 pathol. « propre au purpura » (Macaigne ds Nouv. Traité Méd. fasc. 1, p. 328: l'éruption a nettement le caractère purpurique); de purpura, suff. -ique*. BBG. − Quem. DDL t. 8. |