| PURIFICATOIRE, adj. et subst. masc. I. − Adj., RELIG. Qui purifie; qui est destiné à purifier. Cérémonie, rite purificatoire. Les Lapons (...) quittent les vêtements qu'ils portaient lors du meurtre de la bête (...). Leur réclusion ne cesse qu'après une ronde purificatoire autour d'un feu (Philos., Relig., 1957, p. 32-8): La victime représente une offrande purificatoire à Dieu qui doit débarrasser le sacrifiant de ses péchés, d'autant que la victime est introduite vivante à la maison, et y demeure en fait jusqu'à l'instant du sacrifice, ayant pu ainsi se charger des péchés de la famille.
G.-H. Bousquet, Prat. rit. Islâm, 1949, p. 99. II. − Subst. masc., RELIG. CATH. (liturg.). Linge dont se sert le prêtre à l'autel pour essuyer les vases sacrés ainsi que ses lèvres et ses doigts après avoir communié et effectué ses ablutions. Le prêtre, après avoir appuyé le purificatoire sur ses lèvres, le passait sur les bords, puis dans l'intérieur du calice (Zola, Faute Abbé Mouret, 1875, p. 1225). Prononc. et Orth.: [pyʀifikatwa:ʀ]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. A. Subst. 1610 « linge dont se servent les prêtres pour essuyer le calice après la communion » (P. Coton, Institution catholique, I, 729 cité par H. Vaganay ds R. Philol. fr. t. 43, p. 132). B. Adj. 1795 « qui purifie » (Aulard, Réact. Thermid., I, 444 ds Fonds Barbier). Empr. au lat. chrét.purificatorius « qui purifie », dér. de purificare (v. purifier). |