| * Dans l'article "PULSION,, subst. fém." PULSION, subst. fém. A. − PHYS., TECHNOL., vx. Propagation du mouvement dans un liquide ou un gaz. Appareil de graissage à pulsion mécanique; graisseur à pulsion d'huile. Le chauffage par pulsion d'air chaud est avantageusement réalisé en chauffant l'air seulement à l'endroit où il est soufflé par un ventilateur (Champly, Nouv. encyclop. prat., t. 20, 1927, p. 68). B. − PSYCHANAL., souvent au plur. Force biopsychique inconsciente créant dans l'organisme un état de tension propre à orienter sa vie fantasmatique et sa vie de relation vers des objets et suscitant des besoins dont la satisfaction est nécessaire pour que la tension tombe (d'apr. Bastin 1970). Pulsions sexuelles; pulsions refoulées; source, objet d'une pulsion; conflits de pulsion; libération des pulsions; obéir à ses pulsions. C'est un type d'homme primitif et inachevé que celui où coexistent encore des pulsions réclamant une réalisation brutale à côté d'une instance morale pesante ou persécutrice (Mounier, Traité caract., 1946, p. 699).Comment déceler maintenant l'existence d'un instinct, ou pour employer le langage des psychanalystes, d'une « pulsion » agressive? (J. Vuillemin, Essai signif. mort, 1949, p. 16).V. conscient ex. 4. ♦ Pulsions du moi. ,,Dans la première théorie freudienne des pulsions, qui oppose pulsions sexuelles et pulsions d'auto-conservation, ces dernières sont encore appelées pulsions du moi`` (Lapl.-Pont. 1967, p. 380). Prononc.: [pylsjɔ
̃]. Étymol. et Hist. 1. a) 1572 « poussée » (Amyot, Quest. platoniques, 6 ds Hug.); b) 1738 « propagation du mouvement dans un milieu fluide élastique » (Voltaire, Phil. Newton, II, 3 ds Littré); c) 1859 techn. d'aération (L. Moll, in Encycl. pratique de l'agriculteur, I, col. 267 ds Quem. DDL t. 15); 2. 1949 psychanal. (Freud, Abr. psychanal., trad. A. Bermann, p. 34). Empr. au lat.pulsio « action de repousser ». Fréq. abs. littér.: 57. DÉR. Pulsionnel, -elle, adj.,psychanal. a) Relatif à une pulsion. Dans les rêves qui émanent de restes diurnes non liquidés et qui, dans le sommeil, n'ont subi qu'un renforcement inconscient, il est particulièrement malaisé de déceler la force pulsionnelle inconsciente (Id., ibid., p. 35).À partir du moment où l'on tente de policer la force pulsionnelle, un désir, surtout refoulé, surtout inconscient, déclenche la terreur et l'autopunition (Choisy, Psychanal., 1950, p. 11).b) Qui est source ou cause de pulsions. À quelle pulsion rattacherions-nous ces jeux d'ascétisme, si divers et cependant si proches les uns des autres; (...) l'on voit bien qu'ici justement l'essentiel est ailleurs, non dans cette matière pulsionnelle du jeu, mais dans sa forme, dans le « ne pas... » (Jeux et sports, 1967, p. 62).− [pylsjɔnεl]. − 1reattest. 1949 (Freud, Abr. psychanal., trad. A. Bermann, p. 34 ); de pulsion, suff. -el*. BBG. − Dub. Dér. 1962, p. 32; 48 (s.v. pulsionnel). − Quem. DDL t. 21 (s.v. pulsionnel). |